Ocean's Eight
La
soeur de Danny Ocean, Debbie, rassemble les talents d'une dizaine de
ses consœurs pour mettre la main sur un collier très convoité et
ainsi confondre un bijoutier crapuleux.
« Ocean’s
Eight »
fait partie de ces films qui
opèrent un « gender
switch ». Le principe ?
On prend le même scénario et
on remplace les hommes par les femmes.
Rappelez-vous, c’était
déjà arrivé en 2016 avec le très controversé (à
tord ?) « Ghostbusters ».
La petite lucarne a récemment
vu la
talentueuse Jodie Whittaker
adopter les traits
du célèbre « Dr Who ». Cette tendance à de beaux jours
devant elle puisque 2019 devrait
voir débarquer
« The Hustle » dans
nos salles. Il s’agit du
remake de la
désopilante comédie « Dirty
Rotten Scoundrels ». Un
caméo, messieurs Caine & Martin ?
Adieu
George Clooney, Brad Pitt, Matt
Damon, Andy Garcia et Cie. Au
revoir la réalisation efficace de Soderbergh. Ici, Gary Ross (auteur
de « Pleasantville »,
« Seabiscuit » et
plus récemment « Hunger
Games ») mène la danse d’un bal regroupant Cate
Blanchett, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway, Sarah Paulson et
Rihanna. Force est de constater
que le réalisateur fait montre d’une virtuosité (écrans
partagés, transitions funky, une
multitude de zoom, etc)
certaine.
Là
où la sauce ne prend franchement
pas, c’est au niveau des
personnages qui
ne sont pas finement écrits.
Il en va de même pour les
relations entre
lesdites
cambrioleuses de haut vol. Pire :
le scénario se résume à une
simple histoire de vengeance.
Au
rayon des caméos, Katie
Holmes, Serena Williams, Maria Sharapova ainsi
que les jumeaux Winklevoss
se
prêtent au jeu.
Entièrement
construit autour du charisme de son casting quatre étoiles, « Ocean’s
Eight » se montre rafraîchissant quand il met en avant un octuor de
femmes unissant leurs habilités en tout genre. Entre deux
manigances, le film se permet même de porter une critique radicale à
l’encontre de la culture de la célébrité. Le monde de la mode en
prend également pour son grade. Anna Wintour n’a qu’à bien se
tenir !
Pas
question d’un tour de grand huit ici. « Ocean’s Eight »
est fun mais reste quelque peu superficiel.
Note :
★★
Critique :
Goupil
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