My Blueberry Nights
★★★★
“How
do you say goodbye to someone you can’t imagine living without?...
I didn’t say goodbye... I didn’t say anything. I just walked
away.”
On
rencontre Elizabeth (Norah Jones) au milieu d’une rupture
amoureuse. Elle décide de laisser derrière elle ex-petit ami,
souvenirs douloureux et un nouvel ami - patron de bar qu’on
retrouve sous les traits de Jude Law - pour partir sur les routes des
Etats-Unis. Diverses rencontres lui permettent de se (re)découvrir
et, à travers un flic alcoolique accoudé au comptoir ou une accro
au poker, de poursuivre à nouveau ses rêves.
“Dear
Jeremy
In
the last few days, I've been learning how to not trust people and I'm
glad I failed. Sometimes we depend on other people as a mirror to
define us and tell us who we are and each reflection makes me like
myself a little more.”
My
Blueberry Nights a fait l’ouvertre du festival de Cannes en 2007 et
était sur nos écrans la même année. C’est le premier long
métrage anglophone de Wong Kar-Wai, et l’on voit se succéder à
l’écran non seulement Norah Jones et Jude Law, mais aussi Natalie
Portman, Cat Power ou encore David Strathairn en excellent flic
alcoolique.
Ce
road-movie a quelque chose de sensuel, quelque chose d’autre qui
nous fait nous sentir bien, et qui nous donne aussi envie d’aller
au fond de nous-même. Les plans sont filmés avec brio, les effets
de ralenti sont envoûtants, et la bande originale, enivrante. On
notera les émotions toujours plus justes des acteurs. C’est le
film qu’on voit et re-voit sans se lasser.
Bref,
c’est le film à regarder par tous les temps, et surtout, celui qui
nous donnera envie de manger un morceau de tarte à la myrtille avec
de la glace à la vanille.
Choupette
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