To Rome With Love
‘To
Rome with Love’ nous fait partir à la découverte de la ville
éternelle à travers différentes histoires mêlant romances,
aventures et quiproquos.
Aux
trompettes de 'Midnight In Paris' se succèdent les mandolines de 'To
Rome With Love'. Dès la scène d'introduction, on perçoit un ton
plus frivole, gage d'un propos qui se veut moins sérieux. Le 'Woody
Allen Nouveau' est-il pour autant une déception, ou figure-t-il tout
de même dans la liste des films à voir cet été?
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DU BONHEUR, ADULTERE, THEATRE DE L'ABSURDE.. ces trois mots-clés
forment véritablement la pierre angulaire du dernier Allen. Une fois
de plus, le réalisateur de 'Manhattan' signe une petite perle à
bien des niveaux. Tout d'abord, comme à son habitude, Woody réalise
et écrit le scénario lui-même. Il convient également de saluer le
talent du réalisateur dans sa capacité à trouver des comiques de
situations qui fonctionnent instantanément.
Au
niveau casting, nous ne sommes pas en reste, puisque se partagent
l'affiche l'impérial Roberto Benigni ('La Vie Est Belle'), Alec
Baldwin (la liste peut être longue), Jesse Eisenberg ('The Social
Network', 'Zombieland'), Penelope Cruz, Ellen Page ('Juno'), ainsi
que Woody Allen himself, dont la dernière apparition dans un de ses
films remonte à 'Scoop', voilà quelques années. La révélation du
film est sans équivoque Alessandra Mastronardi, qui pétille dans
chaque plan où elle apparaît!
La
réalisation est efficace et dynamique, offrant presque une visite
guidée de la capitale italienne. Le film n'est cependant pas exempt
de défauts. A trop vouloir diviser la trame scénaristique, le
réalisateur se perd dans les rues de Rome et perd quelque peu de vue
son fil rouge. A moins que ce ne soit la volonté du réalisateur?
'To Rome With Love' aurait d'ailleurs du s'appeler 'The Bop
Decameron', en référence à 'Il Decamerone' de Boccaccio, une
collection de nouvelles inachevées.
'To
Rome With Love' n'est sans conteste pas le meilleur Woody Allen, mais
il serait dommage de le bouder et par la même occasion de passer à
côté d'un bon divertissement.
Pour
l'anecdote, le terme 'Ozymandias Melancholy' fût inventé par Woody
himself dans son film 'Stardust Memories'.
Note: ★★★
Critique:
Goupil
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