Brave
Depuis
la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des
Highlands d'Ecosse, récits de batailles épiques et légendes
mythiques se transmettent de génération en génération. Merida,
l'impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un
problème. Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir
princesse ! Maniant l'arc comme personne, Merida refuse de se plier
aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée
aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de
liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien
malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination
va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.
‘Brave’
(‘Rebelle’ chez nous..) confirme à nouveau les talents des
petits génies de chez Pixar, eussent-ils encore quelque chose à
prouver après les très réussis ‘WALL.E’ et ‘Up’. Mêlant
scènes épiques, magiques et drôles, ‘Brave’ se hisse sans trop
de mal au sommet de ce qui se fait de mieux dans l’animation.
Pour
ce tout nouveau film d’animation, plusieurs nouveautés sont à
signaler. C’est la première fois qu’une production Pixar a pour
personnage principal une héroïne. Merida, son héroïne, n'est pas
tant une « rebelle », comme la traduction française
pourrait le laisser entendre, mais plutôt un véritable modèle de
bravoure, n’ayant jamais froid aux yeux et s’efforçant de
construire son propre destin.
C’est
aussi le premier Pixar ou l’héroïne s’aligne dans la tradition
des princesses de Disney.
Force
est de constater que le studio d’animation à la lampe de bureau
place la barre encore plus haut en termes d’animation, si cela
était encore possible. À de nombreuses reprises, les décors
semblent tout droit sortir d’un documentaire de National Geographic
sur les Highlands. La chevelure de la jeune Merida est tout
simplement bouleversante de réalisme, comptant quelques 1500 boucles
de cheveux.
Le
scénario n’est pas en reste puisqu’il faut véritablement
attendre la moitié du film pour approcher l’intrigue dans son
ensemble.
Il
convient aussi de saluer la musique de Patrick Doyle qui ajoute à
l’ensemble une véritable touche écossaise, et qui nous donnerait
presque envie d’enfiler un kilt et de danser. Les studios
Pixar signent une nouvelle fois une petite perle empreinte de magie
et de légendes. À voir au plus vite.
Pour
l’anecdote, le film ‘Brave’ est dédié à Steve Jobs. Le
seigneur Macintosh est d'ailleurs une référence évidente au
co-fondateur d’Apple - la boîte ayant contribué au succès de
Pixar.
Note : ★★★★
Critique :
Goupil
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Après
deux suites consécutives (le chef d’œuvre Toy Story 3 et
l’honorable Cars 2), Pixar retrouve enfin un peu d’inspiration et
propose une histoire «originale». Une démarche plus que
respectable surtout au regard des sorties estivales pro
grammées
par la concurrence, laquelle prend très peu de risque: Dreamworks et
son troisième Madagascar, Blue Sky (Fox) et son quatrième Ice Age,
quant au studio Illumination (entendez Universal), il se base sur ce
qui est encore disponible dans le répertoire du Dr. Seuss avec The
Lorax. Mais doit-on vraiment parler de film Pixar pour autant? Pas
vraiment. Au terme de la projection, le spectateur aura davantage le
goût Disney en bouche: pas de révolution dans la technique et un
récit qui pioche par-ci par-là dans le catalogue d’histoires déjà
contées par Uncle Walt. Des thèmes vus et revus, des sidekicks un
peu légers, un humour gras s’acoquinant trop avec les productions
Dreamworks et une histoire plan-plan où l’émotion émerge que
trop rarement. Entre nous, la société à la lampe bondissante nous
avait habitué à bien mieux! Brave reste toutefois un métrage
d’animation correcte, certes sans surprise, mais qui se laisse
gentiment regarder comme à peu près tous les films de princesse
présentés par Disney.
Note: ★★★
Critique:
Professeur Grant
Commentaires
Enregistrer un commentaire