The Hangover Part III



Deux ans ont passé. Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et Doug (Justin Bartha) mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow (Ken Jeong), qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande : depuis qu'il n'est plus dans le secteur, nos trois lascars ont - presque - oublié leurs folles virées nocturnes à travers les quartiers sordides de Las Vegas, à moitié shootés, et le jour où ils se sont fait kidnapper, tirer dessus et prendre en chasse par une bande de dangereux dealers à Bangkok...

Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan (Zach Galifianakis). Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donné libre cours à ses impulsions, ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite... Jusqu'à ce qu'il traverse une crise douloureuse et qu'il se mette en quête du soutien dont il a besoin.


Et qui mieux que ses trois meilleurs copains pourraient l'aider à s'engager dans la bonne voie ? Cette fois, il n'y a pas de mariage, ni de fête d'enterrement de vie de garçon. Qu'est-ce-qui pourrait donc bien dégénérer ? Mais quand la Meute s'en mêle, il faut être prêt à tout ! Et pour boucler la boucle, la petite bande doit retourner là où tout a commencé : à Las Vegas...






Disons-le tout de go, The Hangover Part III n’est pas la conclusion épique du Wolfpack tant attendue. Pour ce dernier volet, Todd Phillips délaisse le canevas habituel qui a fait du deuxième épisode une pâle copie du premier - d’aucuns parlent même de remake! - pour finalement innover et faire de cette comédie potache une pantalonnade qui lorgne légèrement du côté du thriller. Pas de blackout donc, ni de gueule de bois et finalement pas de fou-rire non plus. Qu’on se le dise, ce troisième opus arrache quelques sourires tout au plus. Le réalisateur change la recette mais la sauce ne prend qu'à moitié.

Certes, on s’amuse des pitreries de Zach Galifianakis alias Alan, le fameux ingénu barbu, qui possède un véritable don pour la comédie (confirmé dans Due Date et The Campaign) ainsi que des obscénités de Ken Jeong, aka Leslie Chow, principal ressort comique du film. Mais Bradley Cooper et Ed Helms, eux, sont légèrement en retrait ce qui déséquilibre un chouïa le métrage. Quant au récit, il tient la route nonobstant l’une ou l’autre incohérence et quelques raccourcis plutôt faciles.


En somme, cette ultime partie conclut honorablement la saga. Sans péter des flammes, celle-ci déride, divertit et permet de retrouver une dernière fois des personnages qu’on adore. Ce n'est pas la cuite promise mais ce n'est pas non plus le navet annoncé par certaines critiques. Juste une honnête farce qui n'a pas d'autres ambitions que celle d'amuser la galerie. Un film sympa tout au plus.


Note: ★★
Critique: Professeur Grant

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