Joséphine



Joséphine, 29 ans trois-quart, obnubilée par la taille de ses fesses, source de tous ses problèmes, n’a toujours pas trouvé l’homme de ses rêves non-fumeur-bon-cuisinier-qui-aime-les-chats-et-qui-veut-plein-d’enfants. Sa seule consolation, c’est qu’elle vit avec Brad Pitt… consolation de courte durée puisque c’est son chat. Quand sa soeur lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau qui fait déborder la tasse à café. Elle s’invente alors une histoire d’amour avec un riche chirurgien brésilien qui lui a demandé sa main et l’emmène vivre au bout du monde. Facile à dire… Ce (petit) mensonge va l’entraîner dans un tourbillon d’aventures.






Celles et ceux qui s’attendent à voir une Bridget Jones à la mode hexagonale se carrent le doigt dans l’œil. Même si «Joséphine» est marketé comme tel, ça n’a strictement rien à voir. Cela se veut sarcastique mais c’est gentillet tout au plus. Cela se veut désopilant mais ça nous décroche à peine quelques sourires. Cela se veut être du cinéma mais on n’atteint même pas le stade du téléfilm. Joséphine Ange Gardien, sors de là!

La sève d’une pétillante Marilou Berry toujours plus Balaskonienne - digne fille de sa mère - a beau faire des merveilles par instants, rien n’y fait. Ce «trop long»-métrage girly à outrance est convenu et sans originalité. Tout est téléphoné. Scénario, où es-tu? Les dialogues piquants sont trop peu nombreux que pour rivaliser avec Woody Allen, modèle affirmé mais un rien trop ambitieux pour le niveau de l’équipe du film.


Vous l’aurez compris, Joséphine – le film – est aussi naze que sa cousine cathodique (et catholique de surcroît) qui sévit sur TF1. Le (très) jeune public féminin pas trop exigeant s’y retrouvera… peut-être… ou pas. A bannir! 

Note:
Critique: Professeur Grant

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