Riddick
Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.
Rentrée oblige, nouvelles
critiques. Et pour se mettre en jambes, rien de tel qu’une bonne petite daube
tout droit venue de Hollyfuckin’wood! De Riddick à ridicule, il n’y a qu’un
pas… qu’on franchit allègrement. Car, entre vous et nous, ce film est une
histoire de… mauvais goût!
On sent bien que le tandem Vin Diesel/David Twohy a
voulu rééditer le succès critique et commercial de l’excellent Pitch Black
sorti en 2000. Mais disons-le tout de go, c’est raté. La faute à un scénario
bidon qui déraille une fois la première demi-heure passée. Et c’est d’autant
plus dommage qu’on se montrait plutôt enthousiaste à l’idée de revoir l’anti-héros
nyctalope sur une planète hostile.
Le hic, c’est que le duo n’est pas parvenu à
reproduire le mélange savoureux qui a permis à Pitch Black d’être bien plus
qu’une série B horrifique de science-fiction avec son récit inventif, ses personnages
attachants, ses rebondissements à gogo, ses effets spéciaux correctes, son final
astucieux… Dialogues virils abscons (ou cons tout court!), séquences
lourdingues, passages téléphonés, incohérences à profusion et le spectateur de
s’exclamer: «WTF!!!»
Loin de la promesse tenue par monsieur muscles, ce
troisième épisode est à peine plus glorieux que la pitoyable suite «Chronicles
of Riddick». Même le charisme du personnage principal n’opère plus. Quant aux
autres «acteurs», une jolie bande de tâcherons qui surjouent du début à la
fin.
Mais, soyons de bon compte, le ridicule de ce nanar arrache,
sporadiquement, le spectateur à son insondable ennui. Reste alors des aliens
sympas, du gore bienvenu, une première partie survival enlevée et… et c’est à peu près tout, en fait. Bref, passez
votre chemin.
Note: ★
Critique: Professeur Grant
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