Casse-Tête Chinois

On retrouve Xavier avec Wendy, Isabelle, et Martine quinze ans après l'Auberge Espagnole et dix ans après les Poupées Russes. Tout paraissait si simple alors mais la vie de Xavier ne cessera de prendre des détours inattendus entre Paris et New-York. Il cherche son chemin dans ce joyeux bordel pour trouver sa place en tant qu'homme et aussi en tant que père. Et qui sait, peut-être est-ce justement la folie de New-York qui permettra à Xavier de résoudre, enfin, le véritable casse-tête chinois qu'est sa vie !





La plupart des critiques vont d'un point A à un point ______________________________________B.
Sauf qu'ici, ce n'est pas aussi simple. Le point A dans l'histoire de Xavier remonte à 2002, moment de la sortie de l'Auberge Espagnole. Le point B... on n'est pas certain de l'avoir vu. Comme si le réalisateur avait déjà en tête les prochaines aventures du personnage joué par l'excellentissime Romain Duris. 
 
Le cinéma de Klapisch a quelque chose d'universel. Non par le lieu choisi pour ces nouvelles tribulations, mais bien par le choix de ses thèmes. La vie de Xavier est un vrai casse-tête, ne le cachons pas. Pourtant, le spectateur comprend sans trop de mal ses choix et ses décisions. Preuve d'une recherche d'un certain réalisme. 
'Casse-tête Chinois' n'est pas un film, c'est une véritable aventure filmée. À plusieurs moments, on se sent s'envoler de son siège pour suivre les folles aventures de Xavier, Martine, Wendy et Isabelle. À deux reprises, le réalisateur nous embarque dans une course poursuite dans les rues de « Big Apple ». Si certains attendaient Cédric Klapisch au tournant après une suite frustrante, force est de constater qu'il parvient encore à surprendre en se réinventant. Il ne tombe pas dans le piège l'auto-parodie. Il sublime même le deuxième volet ('Les Poupées Russes') de ce qui constitue aujourd'hui un triptyque. En créant des personnages tout droit sortis d'une BD, en animant un plan de métro, en filmant le sol new-yorkais, en prenant des prises de vues inédites avec effets surprenants, Klapisch parvient à réinventer le genre. Il fait encore plus fort puisqu'il transcende véritablement son propre genre. Le réalisateur nous surprend encore avec des effets de style totalement inattendus (on vous laisse les surprises mais les philosophes et conquistadors y seront pour quelque chose). 'Casse-tête Chinois', c'est le film qui parvient à vous décrocher un sourire pendant près de 120 minutes. Pour parvenir à un tel exploit, il faut un scénario bien ficelé avec des rebondissements, des changements de rythme et autres surprises scénaristiques. À la fin de la projection, on est conquis par cette nouvelle aventure. Les acteurs sont tellement en alchimie qu'on en viendrait presque à penser qu'ils ont vécu tout cela pour du vrai, et que le tournage s'est avéré être des vacances. Ce ne fut pas de tout repos puisque le tournage fut interrompu par une alerte ouragan, ce qui l'air de rien, a permis au réalisateur de voler des plans dans un New York désert. 

À voir pour les initiés ou les nouveaux venus! 

Note :
Critique : Goupil
Relecture : Choupette

Commentaires

  1. T'as aimé ??? On voulait aller le voir hier mais les branques du Carollywood l'ont déjà viré de l'affiche en soirée...

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  2. Oui, mieux que le 2, dans l'esprit du 1 ;-)

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