Suite à l'échec d'une opération,
l'inspecteur chef Carl Mørck est affecté à la section dédiée aux
vieilles affaires classées. Elle ne compte que deux membres:
lui-même et son nouvel assistant, Assad. Bien qu'on leur ait ordonné
de se contenter de lire et de trier les dossiers, l'opiniâtreté de
Carl les plonge dans les mystères de la disparition de Merete
Lynggaard. Cette belle femme politique a disparu cinq ans plus tôt
d'un ferry. Le seul témoin est son frère, atteint de lésions
cérébrales, qu'on a retrouvé hurlant sur le pont. L'affaire a été
momentanément classée, concluant au suicide. Mais peu convaincus
par cette explication, Carl et Assad se lancent dans une enquête qui
les mènera bien au-delà de l'apparente courtoisie de la société
scandinave.
Sorti en octobre 2013 au Danemark , 'Kvinden i buret' – 'The Keeper of Lost Causes' chez nous est une co-production dano-germano-suédoise. Le film – un thriller policier – est le premier d'une série de quatre films adaptés des romans de Jussi Adler-Olsen.
Mais à quoi peut-on s'attendre?
Sommes-nous en présence d'une énième adaptation d'un roman
policier, ou bien au contraire d'une perle qui ne demande qu'à être
découverte?
Si d'une perle il s'agit, il faudra
pour ce faire quelques composants essentiels.
Tout d'abord, il ne faut pas un
scénario vaporeux. Force est de constater que l'homme derrière les
rideaux n'est autre que Nicolaj Arcel, le scénariste de 'Millénium'
(l'original). Sans surprise, il adapte avec aisance une intrigue fort
consistante dans la lignée des enquêtes telles qu'on peut en voir
de nos jours ('True Detective', 'The Girl with the Dragon Tattoo',
'Zodiac', etc.)
Il nous faut ensuite un bon metteur en
scène. La réalisation scandinave saute aux yeux: elle est propre,
efficace et présente ça et là certains plans innovants.
Mais un bon scénario et un bon
réalisateur ne suffisent pas. Il nous faut également de bons
interprètes. Ils répondent « présent » à cette
aventure filmique.
Le cast se compose de Nikolaj Lie Kaas
(vu dans 'The Green Butchers', 'Adam's Apples', 'Angels &
Demons'), Fares Fares (remarqué dans 'Zero Dark Thirty') et Sonja
Richter (inconnue dans nos vertes contrées).
Film haletant jusqu'au bout, 'The
Keeper of Lost Causes' fait son boulot et bien plus encore : il
vous permet de passer une bonne projection, présente moult
rebondissements et ne se laisse pas oublier si facilement. La suite,
basée sur le roman 'Fasandræberne', est prévue en octobre prochain
dans le nord. À découvrir sans hésiter.
Note: ★★★★
Critique: Goupil
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