Papa ou Maman 2


Deux ans ont passé. Après avoir raté leur séparation, les Leroy semblent parfaitement réussir leur divorce. Mais l'apparition de deux nouveaux amoureux dans la vie de Vincent et de Florence va mettre le feu aux poudres. Le match entre les ex-époux reprend.








Pour le meilleur et pour le rire ! Voilà pourquoi il faut aller voir cette suite décapante de « Papa ou Maman », succès public et critique de 2015. Deux ans ont passé. Après avoir raté leur séparation, les Leroy semblent parfaitement réussir leur divorce. Mais l’apparition de deux nouveaux amoureux dans la vie de Vincent et de Florence va mettre le feu aux poudres. Le match entre les ex-époux n’est pas terminé. Reprise des hostilités…
Et encore une fois, ça va faire mal. Car tous les coups sont permis. On prend les mêmes et on recommence. Derrière la caméra, c’est toujours Martin Bourboulon qui s’y colle. Avec sa mise en scène fluide et efficace ainsi que son sens précis du rythme et du montage, ce dernier prouve par a + b qu’il maîtrise parfaitement le tempo de la comédie. Confortablement assis sur un budget royal, le réalisateur se permet à nouveau quelques foucades comme ses faux plans-séquences de toute beauté.

A l’écriture, les inséparables Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, auteurs du brillant « Le Prénom », reviennent nous régaler avec leur humour noir. Une fois n’est pas coutume, leurs dialogues ciselés et les situations cocasses dépeintes font mouche. Mieux encore, le tandem se joue du spectateur et ficelle son récit en le dirigeant là où on ne l’attend pas. Qu’on se le dise, le duo n’a pas son pareil pour rendre ses lettres de noblesse à la comédie française.

Mais toute cette fine équipe ne serait rien sans sa paire d’acteurs chevronnés, extraordinaires dans le jeu du « je t’aime… moi non plus ». Une « Guerre des Rose » où la sublime Marina Foïs et le truculent Laurent Laffite reviennent en très grande forme. Dans leur bouche, les répliques cinglantes claquent comme jamais. Il faut les voir à l’œuvre dans leurs petites lâchetés conjugales… Tordant ! C’est souvent méchant, mais toujours juste.

Certes, l’originalité n’y est plus. Oui, on a un tantinet l’impression de revoir le premier opus. Mais ne boudons pas notre plaisir et savourons ces nouvelles aventures car ce deuxième volet répond avec générosité à tout ce que les fans de l’original désiraient secrètement. D’ailleurs, ces derniers se délecteront de voir les nombreuses références au premier film. Drôle, irrévérencieuse, vacharde, maline, cette pantalonnade régressive et insolente se boit comme du petit lait !
Note:

Critique: Professeur Grant

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