The Space Between Us

Que faire si vous êtes loin de votre bien-aimée, à vrai dire à des dizaines de millions de kilomètres ? ‘The Space Between Us’ raconte l'histoire de Gardner, le premier homme né sur Mars, qui rejoint la Terre pour la première fois à l'âge de 16 ans. Il entreprend le long voyage vers la Terre, car il est à la recherche de son père, mais surtout aussi de Tulsa (Britt Robertson), une jeune Américaine dont il a fait la connaissance en ligne. Seulement, personne ne sait si Gardner pourra survivre aussi longtemps sur Terre.

 


Peter Chelsom (‘Serendipity’ et plus récemment ‘Hector and the Search for Happiness’) sort de son hibernation cosmique et revient avec un teen movie où science-fiction et romance se télescopent. Pour cette mission dans l’espace, Gary Oldman (que nous ne présentons plus) et Carla Gugino (‘Snake Eyes’) composent l’équipage des aînés. En vacances momentanées hors du parc jurassique, BD Wong (Henry dans la célèbre franchise) délaisse sa combinaison blanche pour interpréter un responsable de la sécurité nationale. Ont pour mission de nous faire rêver pendant l’espace de deux heures Asa Butterfield (Hugo Cabret, rappelez-vous) et Britt Robertson (‘A Dog’s Purpose’ et  ‘Mr Church’).

Trève de suspense, ‘The Space Between Us’ déçoit. La faute à un sentiment de déjà-vu constant (‘The Faults In Our Star’ pour son traitement du thème de la maladie et ‘Gravity’ pour les cabrioles dans l’immensité sidérale), à des courses-poursuites peu crédibles sans oublier les incohérences en veux-tu en voilà (à commencer par les conversations Skype entre la planète bleue et la planète rouge qui feraient sursauter Jamy et Frédéric).

Le postulat de départ avait pourtant tout pour plaire. Un premier amour impossible entre deux ados venus d’horizons différents. Le réalisateur a certainement dû se tromper de trajectoire.. C’est fort dommage au vu des quelques détours réussis. L’hommage rendu au cinéma de Wim Wenders et la présence du charismatique tandem Oldman/Gugino évite au film de tomber de justesse dans le trou noir des séries z.   

Malgré toutes les bonnes intentions du réalisateur, le champ magnétique de ce « Monde entre nous» risque de ne pas être suffisamment fort que pour vous attirer dans les salles obscures. Un-e cinéphage averti-e en vaut deux.

Note :
Critique : Goupil

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