The End of the F***ing World
Un
ado psychopathe en herbe et une rebelle en quête d'aventure
embarquent pour un road trip d'enfer dans cette série à l'humour
noir inspirée d'un roman graphique.
Venue
des confins du catalogue Netflix, la série « The End of the
F***ing World » est un véritable tour de force ! Le show
teenage oscille avec brio entre comédie noire et rom com.
Niveau
sonore, le casting 100 % british fait du bien à nos
oreilles d’anglophiles. Il apporte un peu de variété dans un
monde télévisuel où l'anglais américain domine très souvent.
Entre deux dialogues, la musique indie particulièrement bien
choisie nous place tout de suite in the mood.
L’un
est analytique et détaché (James, le convainquant Alex Lawther)
tandis que l’autre est introspective et rebelle (Alyssa, la
talentueuse Jessica Barden). Loin du perfect match attendu,
les deux personnages que tout oppose vont se trouver à un moment
charnière de leur vie. Une vie dont le quotidien ne semble rien
offrir d'autre si ce n’est incompréhension, bêtises en tout genre
et frustration. Nous n’irions pas jusqu’à les traiter de Bonnie
& Clyde mais nous n’en sommes pas loin (attendons la saison 2
pour le faire) !
Aux
personnages complexes s’ajoute un choix de mise en scène plutôt
subtil. Jugez plutôt : les changements de vêtements de James
accompagnent une transformation de sa personnalité. Ses sentiments
évoluent eux aussi. Niveau colorimétrie, on passe du plus sombre au
plus coloré.
Moralement
déstabilisante, la série perturbe autant qu’elle fascine. Basée
sur le roman graphique de Charles Forsman, l'adaptation TV de «
TEOTFW » est déjà considérée comme culte par bon nombre d’ados.
Rappelons au passage que le roman graphique avait déjà trouvé une
première adaptation en 2014 sous forme de court-métrage.
Drôle,
romantique, violente mais pourtant adorable, la série « The
End of the F***ing World » est un excellent moyen de TUER le
temps. Huit épisodes, vingt minutes par épisode en moyenne.. et
vous, quelle est votre excuse ?
Goupil
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