Netflix Chronicles: Chapter Thr3e
Jamais deux sans trois.
Voilà-t-il pas que débarque pour les fêtes de fin d’année le troisième chapitre
de notre série dédiée aux pérégrinations télévisuelles du Professeur Grant sur
Netflix. Un chapitre qui marque l’arrivée des auteurs dans le catalogue de cet
opérateur culturel. Voyez plutôt : Alfonso Cuarón, les frères Coen, David
Mackenzie, Andrew Niccol ou encore Peter Greengrass. Une aubaine pour les cinéphiles qui peuvent enfin découvrir des métrages avec des ambitions clairement cinématographiques. Découvrez nos mini-critiques
en 140 caractères des derniers films originaux apparus sur la plateforme de
contenu.
The
Outsider (2/5)
Zandvliet filme platement
un récit de yakuza sans envergure et cousu de fil blanc. Difficile de faire de
l’ombre au maître Takeshi Kitano !
Je
ne suis pas un homme facile (2/5)
Changement de format
laborieux pour le percutant court-métrage Majorité opprimée. Pourriat choisit
le mauvais genre: la romcom. Propos dilué!
Psychokinesis
(2/5)
Il y a bien quelques
belles idées disséminées çà et là mais l’ensemble est bien trop poussif que
pour marquer les esprits.
Anon
(2/5)
Une bonne idée de départ,
un final catastrophique, un ventre-mou au milieu. Anon aurait mieux fait
d’intégrer l’anthologie Black Mirror.
The
Ballad of Buster Scruggs (3/5)
Autant un best-of du cinéma
coenien qu’une variation audacieuse du genre western, cette anthologie est un
régal… Évitez le dernier sketch.
Outlaw
/ King (3/5)
Même charcuté de vingt
minutes et lourdement handicapé par son montage chaotique, le film parvient à
susciter l’intérêt. Épique mais bâclé.
Operation
finale (3/5)
Obnubilé par le face-à-face
Kingsley/Isaac, Weitz oublie de donner une tension à son film et de faire
exister ses personnages secondaires.
De grosses ficelles
dramaturgiques parfois trop voyantes, une durée excessive certes, mais on
retient surtout l’efficacité Greengrass. Fort!
Apostle
(2/5)
La virtuosité de la mise
en scène d’Evans ne parvient pas à combler les trous, incohérences et autres
facilités d’un scénario peu inspiré.
Mowgli: Legend of the Jungle
(3/5)
Sombre, sale, sanglant,
violent, triste, Mowgli prend tout le monde à contre-pied. Dommage que les sfx
et le montage ne soient pas soignés.
Bonus de dernière minute:
Roma
(3/5)
Une chronique sociale
transcendée par la maestria de la mise en scène de Cuarón. Dommage qu’il
n’épaississe pas son récit par un réel propos
- Professeur Grant -
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