The Peanut Butter Falcon
Une petite frappe en cavale va devenir le coach de catch et allié de Zak, un jeune homme trisomique. Zak est lui aussi en fuite, il a quitté son foyer en vue d'essayer de réaliser son rêve : celui de devenir une catcheur professionnel et rejoindre l'école de catch de Saltwater Redneck.
Le
faucon au beurre d’arachide
Un chouïa de « Little
Miss Sunshine » par-ci pour le ton résolument feel-good, un brin du « Huitième jour » par-là pour le discours empreint
de tolérance, sans oublier un soupçon de « Mud » pour l’environnement
tout droit sorti du genre Americana. Telles sont les références
cinématographiques prestigieuses qui nous viennent à l’esprit pour résumer
l’esprit de « The Peanut Butter Falcon », nouvelle petite pépite
accouchée par le cinéma indépendant d’Uncle
Sam.
Zak,
un ami qui vous veut du bien
Tout commence avec Zak,
jeune homme de 22 printemps atteint du syndrome de Down, et son irrépressible envie
de quitter la maison de retraite dans laquelle il vit. Grâce à un résident complice,
ce dernier parvient à s’échapper. Le rêve qu’il entretient depuis tant d’années
lui donne des ailes : rencontrer son idole Saltwater Redneck, un catcheur
dont il ne cesse de visionner les vieilles VHS. C’est alors que, dans son
périple, celui-ci fait la connaissance d’une petite frappe en cavale…
Un
casting de gueules
La présence magnétique de
Shia LaBeouf, le charisme dingue de Dakota Johnson et la bonhomie enfantine de
Zack Gottsagen parviennent à transcender un scénario, certes convenu, cousu de
fil blanc et un peu bancal dans son épilogue, mais toujours généreux et sincère
dans ses intentions bienveillantes. Même le casting des seconds rôles est
parfait avec une distribution de « gueules » du ciné indé
US : Bruce Dern, John Hawkes, Thomas Haden Church, Jon Bernthal.
Du
baume au cœur
Pour son premier
long-métrage, le tandem de réalisateurs Tyler Nilson/Michael Schwartz réussit
autant un road-movie d’une tendresse
infinie qu’une échappée drolatique et rocambolesque dans la moiteur des états
du Sud. C’est à la fois un hymne à la liberté, une ode à l’amitié ainsi qu’une
formidable fable moderne et touchante qui donne du baume au cœur. Un film bien
dans l’esprit de Noël. Ça tombe bien, il sort le 25 décembre prochain dans les
salles obscures belges.
Note : ★★★
Critique : Professeur Grant
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