Loki

 

Après avoir ramassé le Tesseract dans « Avengers: Endgame », Loki se retrouve convoqué devant le Tribunal des Variations Anachroniques (TVA), une organisation bureaucratique kafkaïenne hors du temps et de l’espace.

 

L’approche « Do your homework » propre à Marvel oblige habituellement les fans à se replonger dans de vieux comic books afin de comprendre le pourquoi du comment. Une fois n’est pas coutume, pour savoir qui tire véritablement les ficelles dans la nouvelle série « Loki », il faudra faire quelques recherches.

« TVA » (« Time Variance Authority »), « multiverse », « sacred timeline », etc. Autant de concepts vagues pour les profanes. Peu importe. Nul besoin d’être à jour ou encore d’être incollable en super-héros afin de suivre les nouvelles aventures du dieu de la malice. C’est une bonne nouvelle pour celles et ceux qui voudraient sauter dans l’astronef en marche.

Dès son premier épisode, « Loki » se distingue par son identité visuelle forte. Le retrofuturisme aide beaucoup à faire des décors une réussite. Tom Hiddleston et Owen Wilson jouent les enquêteurs de l’espace et du temps. Le duo n’est pas sans rappeler celui formé à l’écran par Tommy Lee Jones et Will Smith dans « Men in Black ». Les deux s’en sortent à merveille. L’idée de faire appel à une actrice relativement peu connue en la personne de Sophia Di Martino est un pari osé qui porte ses fruits. L’actrice se montre très convaincante et apporte une dose de malice supplémentaire bienvenue ! Impossible de ne pas penser au personnage de Jacob dans la série « Lost » ou encore à « Time Cop » dans lequel notre JCVD national joue un agent de la « T.E.C ». Comprenez « Time Enforcement Comission » et non un chauffeur de bus. Ça, c’est Keanu Reeves dans « Speed ». « T.E.C » et « TVA »… Même combat ?

« Loki » est ce qui arrive de mieux quand le studio Marvel échange la recette éculée des gros monstres dégueulasses contre un peu plus de finesse. Non contents de redynamiser le MCU de la plus belle des manières, Kate Herron (la réalisatrice) et Michael Waldron (le scénariste principal) tentent aussi de répondre à l’éternelle question : Peut-on réellement changer sa personnalité ? La réponse en six épisodes !

Goupil

 

N.B. : Dans une autre réalité, nous aurions eu droit à un film en lieu et place de cette série mais ne boudons pas notre plaisir ; il est bien au rendez-vous !

 

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