The Innocents

 


 


Il y a un petit je-ne-sais-quoi de Stephen King dans « The Innocents ». Pas que l’écrivain à succès soit apparenté à ce long-métrage norvégien. Non. C’est plutôt le pouvoir de suggestion de « The Innocents » qui fait penser aux thrillers surnaturels tout droit sortis de l’imaginaire du papa de « It » ou encore « The Dark Tower ».

« De Uskyldige » (en VO) n’est pas passé inaperçu pendant la saison des festivals. En mai dernier, le film de Eskil Vogt fut sélectionné dans la catégorie Un Certain Regard à Cannes. Récemment, il a été récompensé à Strasbourg et à Gérardmer.

Si le pitch de « The Innocents » peut sembler familier, le traitement de l’histoire ici narrée est original. Le cœur du film traite de la différence et de ce que cela implique d’être en marge de la société. La direction des jeunes acteur-trice-s force le respect tant ces petites têtes blondes sont en mesure de mêler à la curiosité infantile une cruauté insoupçonnée.

Réalisé avec une simplicité déconcertante et fort d’une photographie inspirée, « The Innocents » a su créer la surprise en ce début d’année 2022. La plupart des films de super-héros tombent souvent dans les mêmes travers. On montre tout sous toutes les coutures. Ici, le cinéaste a compris que pour rendre son atmosphère intrigante, il lui suffisait d’en montrer le moins possible. Less is more!


Note :

Critique : Goupil

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