The Gray Man

 

 

« The Gray Man » est le nom de code de l’agent de la CIA Court Gentry, alias Sierra Six. Recruté dans une prison fédérales par son officier traitant, Donald Fitzroy, Gentry était autrefois un redoutable tueur à gages. Mais la situation a radicalement changé : Gentry est désormais la cible de Lloyd Hansen, ancien comparse de la CIA, totalement déterminé à le traquer à travers le monde pour l’éliminer. 

 

Avec « The Gray Man », le géant Netflix cherchait à cloner James Bond. Pour ce faire, la maison à la signature sonore Tudum s'est offert les services des frères Russo d’une part et les droits des romans de Mark Greaney de l'autre.

Si le scénario du film tient sur une boîte d’allumettes, « The Gray Man » délivre quelques moments de complicité entre des acteur-trice-s de premier ordre. Ryan Gosling, Chris Evans, Ana de Armas ou encore Regé-Jean Page se partagent l’affiche de ce film qui, rappelons-le, serait le long-métrage le plus coûteux de la plateforme de streaming (avec un budget estimé à 200 millions $). Premier bémol, certaines répliques semblent totalement improvisées tant elles sont grotesques.

Pour peaufiner le scénario de leur pseudo blockbuster, les réalisateurs auraient pu sabrer dans le budget effets spéciaux. Les VFX sont tellement omniprésents dans les scènes d’action qu’on s’attend à voir débouler un Transformer à chaque confrontation. N’oublions pas que les cinéastes cherchent à diversifier leur filmo après cinq films chez Marvel.

Bien que la dernière production de Netflix ne manque certainement pas de panache, elle manque cruellement de caractère. Cela dit, on lui reconnaît une caractéristique essentielle aux espions : sa faculté à se faire oublier.


Goupil

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