Seinfeld

 


Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société. 

 

Même si « Seinfeld » est quelque peu daté, beaucoup de séries ultérieurs ont énormément emprunté à Jerry et Cie (« Friends » en tête). La bande de colocataires délurés, l’appartement / QG, la ville de New York, l’afterwork au café, les plans extérieurs, etc.

Si globalement l’humour a bien vieilli (merci au scénariste et humoriste Larry David) – ce qui est loin d’être le cas de toutes les séries des années 1980s – on regrette la présence de plusieurs blagues grossophobes qui font tache. Pour le reste, et hormis quelques stéréotypes culturels, les blagues provoqueront moult fous rires chez celles et ceux qui feront plus ample connaissance avec cette bande de quatre.

Contrairement à ce que l’on pensait avant de regarder « Seinfeld », l’atout majeur de la série n’est pas Jerry. La carte maîtresse n’est autre que Julia Louis-Dreyfus (l’actrice interprétant Elaine). Elle vole sans effort la vedette à ses partenaires à l’écran ! Elaine est une femme confiante, intelligente et fichtrement drôle. Quand on sait que ce TV show devait à l’origine être centré sur les hommes, on se dit tout de même que les dirigeant-e-s de NBC ont pris la bonne décision en ajoutant cette feminine touch ! C’est probablement la raison pour laquelle cette série fonctionne encore à l’heure actuelle.

N’oublions pas Jason Alexander (Costanza, ou la figure du pote foireux et malchanceux) et Michael Richards (Kramer, ou le voisin squatteur). On retrouve aussi Wayne Knight (Nedry de « Jurassic Park ») en voisin / pseudo-némésis de Jerry.

Pas encore convaincu-e ? Ces quelques caméos savoureux devraient faire l’affaire : Jennifer Coolidge, Teri Hatcher, Courteney Cox, Bryan Cranston, James Spader ou encore Lauren Graham.



Goupil


N.B. : Si les premiers épisodes contiennent une certaine dose d’amateurisme, il faut attendre la fin de la première saison (voire la deuxième) avant que le casting n’atteigne sa vitesse de croisière. La meilleure saison ? La sixième ! 

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