Inside
Nemo, un voleur d’œuvres d’art de renom, se retrouve piégé dans un luxueux penthouse new yorkais après un cambriolage qui a mal tourné. Enfermé à l’intérieur avec des œuvres hors de prix pour seule compagnie, il va devoir faire preuve d’habilité et d’inventivité pour survivre.
All is lost
Dans le film, Nemo (Willem Dafoe et son fascinant corps anguleux) s’infiltre dans le luxueux penthouse new-yorkais d’un ploutocrate collectionneur d’art. Son objectif ? Dérober plusieurs œuvres d’art inestimables en un temps record et déguerpir sans se faire prendre la main dans le sac. Après les premiers plans idylliques, « Inside » nous fait rapidement basculer dans l’angoisse totale.
Huit-clos, « Inside » n’est jamais ennuyeux tant l’enjeu élevé nous est constamment rappelé. Très vite, la seule échappatoire pour ce brigand emprisonné dans une cage dorée semble être… la morgue. Le bandit se rend compte qu’il ne peut compter sur aucune aide extérieure. Il est seul. Seul au monde.
Les grimaces dont est capable la physionomie de Dafoe font de cet acteur l’homme idéal pour ce rôle. Le corps de Nemo va être mis à rude épreuve par le manque de nourriture, l’absence d’eau potable ainsi que la défaillance du système de climatisation.
Que sauveriez-vous de votre habitation en cas d’incendie ? Qui ne s’est jamais prêté à cet exercice ? Si Nemo est initialement venu pour l’art, la recherche d’une présence humaine va vite prendre le pas sur le reste.
The revenant
Premier long-métrage du documentariste Vasilis Katsoupis, « Inside » donne à Willem Dafoe un one-man show et traite in fine bien plus de folie que de confinement. Véritable fiction claustrophobe, « Inside » dénonce le gaspillage des richesses et fait du matérialisme une prison spirituelle.
Goupil
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