Sisu

 


Finlande, 1944. Dans la nature sauvage et hostile de la Laponie, alors occupée par les nazis, un ancien soldat découvre un gisement d’or.
Prêt à tout pour sauver son précieux butin, il ne reculera devant rien, quitte à devoir assassiner jusqu’au dernier SS qui se trouverait sur son chemin. 

 


Présenté au festival international du film de Toronto il y a près d’un an et sorti en juin dernier chez nos voisins français, « Sisu » débarque enfin dans nos salles obscures en cette période de rentrée des classes. La dernière recrue du cinéaste Jalmari Helander (« Big Game » sorti en 2014) n’est cependant pas à mettre devant toutes les mirettes. Explications.


Ne vous fiez pas à son budget microscopique (une poignée de millions de dollars), « Sisu » est gorgé de bonnes idées de mise en scène. Les plans d’ensemble des paysages de Laponie sont sublimes, la caméra du cinéaste semblant toujours être placée au meilleur endroit. La cinématographie est épurée, loin des money shots habituels des maousses productions du genre.


Jorma Tommila est prodigieux dans ce rôle d’un ancien soldat devenu chercheur d’or. L'acteur nous force tantôt à nous agripper à notre siège, tantôt à bondir de soulagement une fois le danger passé ! Son némésis, interprété brillamment par Aksem Hennie, n’est pas sans rappeler le rôle de Christoph Waltz dans « Inglorious Basterds ». Hennie campe le rôle de Bruno, un officier SS sadique qui ne jette pas facilement l’éponge. 


« Sisu », c’est un peu comme si Brian Mills (Liam Neeson dans « Taken ») avait été parachuté en Allemagne nazie. On sait d’emblée que les troupes ennemies vont passer un sale quart d’heure. « Sisu », c’est sanglant, uber violent, graphique, très over the top (comprenez exagéré) mais c’est surtout très prenant, du début à la fin. Pour résumer, le dernier long-métrage Tarantino-esque de Jalmari Helander est un sympathique plaisir coupable ! 

 

Note :

Critique : Goupil

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