The Chronology of Water

 

Ayant grandi dans un environnement ravagé par la violence et l’alcool, la jeune Lidia peine à trouver sa voie. Elle parvient à fuir sa famille et entre à l’université, où elle trouve refuge dans la littérature. Peu à peu, les mots lui offrent une liberté inattendue... 

 


 

 

 

 

Pour son tout premier long-métrage, Kristen Stewart a choisi d’adapter les mémoires de l’autrice américaine Lidia YuKnavitch. ‘The Chronology of Water’ met en lumière une nageuse de haut niveau cherchant à se reconstruire après une enfance teintée d’abus (notamment, sexuels).


Histoire de salut, ‘The Chronology of Water’ se focalise sur cette jeune femme promise à un grand destin mais dont les ailes sont coupées avant son envol. Au début, elle prend sur elle, flirte avec l'insouciance, joue avec la transgression avant de trouver en la littérature un véritable exutoire.


Kristen Stewart signe ici un début prometteur en tant que réalisatrice. Ses cinq chapitres et sa structure elliptique peuvent de prime abord dérouter mais s’imbriquent comme les pièces d’un puzzle avant le générique de fin.


Avec cette histoire d’une enfant brisée en quête de reconstruction, Imogen Poots décroche sans conteste le meilleur rôle de sa carrière. La trentenaire interprète une femme d’une grande résilience au vu de l’inceste dont elle est victime. Ce rôle n’est pas donné à tout le monde puisque l’actrice jongle avec un impressionnant panel d’émotions.


Viscéral mais poétique, choquant mais émouvant, ‘The Chronology of Water’ ne laissera personne indifférent-e. Le film confirme le flair de Stewart pour choisir ses projets et souligne sa capacité à se réinventer constamment. Une grande cinéaste est née.

 

Note : 

Critique : Goupil 

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