Snow White and the Huntsman

Dans cette réécriture du conte des frères Grimm, le chasseur supposé tuer Blanche-Neige dans les bois devient son protecteur et son mentor afin de vaincre la Reine maléfique. 


Tim Burton pour le gothique, Guillermo Del Toro pour le bestiaire fantastique, Peter Jackson pour l’héroïc-fantasy. Les références sont flagrantes. Certes, Rupert Sanders n’apporte guère de touche personnelle à son long-métrage mais il fait montre d’un savoir-faire honorable quant à la mise en scène d’une histoire cousue de fil… blanc, soit dit en passant! On n’arrive pas à se défaire de l’impression d’avoir vu un film fourre-tout avec des séquences montées uniquement pour la bande annonce dans le but de faire saliver le spectateur. Un résultat composite assez convenu, sans surprise et pathétique par moment (merci Kristen Stewart, histrion parmi les histrions, en Jeanne d’Arc ratée). La pseudo «actrice» totalement surcotée à Hollywood n’arrive pas à donner de l’épaisseur à son personnage. Comme d’habitude, son jeu est caricatural et sans nuance. Elle force le trait là où la retenue aurait été plus judicieux. Du coup, on apprécie davantage Charlize Theron, remarquable en vilaine sorcière. Chris «Thor» Hemsworth s’en sort plutôt bien lui aussi dans la peau d’un chasseur qui se demande ce qu’il fout là (comme le spectateur) Quant à la troupe de nains, elle n’apporte pas grand-chose au métrage si ce n’est quelques scènes loupées. En substance, un pop-corn movie fort dispensable.

Note: 
Critique: Professeur Grant

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