The Expendables 2


Les Expendables sont de retour, et cette fois, la mission les touche de très près... 

Lorsque Mr. Church engage Barney Ross, Lee Christmas, Yin Yang, Gunnar Jensen, Toll Road et Hale Caesar – et deux nouveaux, Billy The Kid et Maggie – l’opération semble facile. Mais quand l’un d’entre eux est tué, les Expendables jurent de le venger. Bien qu’en territoire hostile et donnés perdants, ils vont semer le chaos chez leurs adversaires, et se retrouver à tenter de déjouer une menace inattendue – cinq tonnes de plutonium capables de modifier l’équilibre des forces mondiales. Cette guerre-là n’est pourtant rien comparée à ce qu’ils vont faire subir à l’homme qui a sauvagement assassiné leur frère d’armes…



C’est sans conteste la meilleure comédie de l’été. Qu’est-ce qu’on se poile devant cette sainte orgie de testostérone. Plus con, tu meurs. Mais c’est ce qui plait également. Ahh qu’est-ce qu’on aime ces petites punchlines toujours imprégnée
s d’une sacré dose de ridicule. Le plus délectable, c’est quand notre bande de casse-cous se met à jouer les émotions ou encore quand Rocky-Rambo nous balance une petite phrase bienpensante qui ferait jouir le puritanisme d’Uncle Sam. On y croit… comme une adaptation live de Dragon Ball Z au cinéma! Vous dire!
Qu’on se le dise justement, on ne va pas voir un Expendables pour l’histoire. D’ailleurs, on ne ressort pas d’un Expendables en ayant l’impression d’avoir vu une histoire. Pour faire simple, il n’y a pas d’histoire dans Expendables! Uniquement des prétextes à une avalanche de scènes d’action bourrines en mode «joyeux feu d’artifice» où l’objectif est clairement de faire péter le budget en pyrotechnie. Seul des motifs bidons pour une réunion de famille avec nos action men favoris. Et il en faut du souffle pour tous les citer: Rocky, Terminator, Mc Lane, Walker, JCVD (en Jean Vilain, ça ne s’invente pas!), Jet, Dolph et l’un ou l’autre second couteau inconnu en Europe. Il manque juste Steven Seagal (peut-être le bad guy du troisième opus?) et on obtient la photo de groupe collector des guignols des 80’s/90’s qu’on pourrait aisément titrer «Salut Les Musclés!»
Rien de rédhibitoire à cette absence de scénario. Aussi étrange soit-il, la sauce prend. Comment ne pas s’extasier devant le second degré assumé du long-métrage? Comment ne pas «kiffer sa race» devant les nombreuses références farfelues aux sagas respectives de ces gros bras? L’ex-governator Schwarzenegger rafle la mise avec son «I’m back», son ironie «Yippee-ki-yay» balancé à un Bruce Willis au faciès McLanien, ses allusions à Rambo etc. Et quel plaisir de voir Walker Texas Ranger en personne apparaître à l’écran avec du Ennio Morricone dans les oreilles. Tout est au superlatif. L’emphase (gore à outrance, action non-stop, blague à tout va…) est omniprésente et ça marche car on sent que l’objectif est d’en mettre plein la vue avec une louche d’autodérision. Une poilade assurée et à apprécier en version française (pour une fois!) car, la traduction est monumentalement - et on espère volontairement - drôle.
Mais s’il fallait retenir qu’un seul moment de cette deuxième aventure, c’est le final. «The Muscles From Brussels» VERSUS «Sly». Ça cogne fort et ça fait mal! Quel bonheur de voir le kick magique de JCVD, sa fameuse marque de fabrique, balancé par deux fois dans la gueule de John Rambo! Quel extase de regarder Rocky dégommer du Jean Vilain par une enfilade de coup de poing tout droit sorti de sa saga pugilistique. Une fin mémorable mais beaucoup trop courte pour satisfaire l’énorme faim du spectateur. Ce n’est pas grave, on s’est quand même bien amusé. 

Note:
Critique: Professeur Grant

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