Ruby Sparks

Calvin est un romancier à succès, qui peine à trouver un second souffle. Encouragé par son psychiatre à écrire sur la fille de ses rêves, Calvin voit son univers bouleversé par l'apparition littérale de Ruby dans sa vie, amoureuse de lui et exactement comme il l'a écrite et imaginée.


‘Ruby Sparks’ (‘Elle s’appelle Ruby’ en VF) est le deuxième long-métrage du couple à qui l’on doit ‘Little Miss Sunshine’ (Jonathan Dayton & Valerie Faris). Le film fait étrangement penser au roman ‘La fille de papier’ de Guillaume Musso et fait également écho à un épisode de la quatrième dimension (la vieille série) au scénario fort similaire. ‘Ruby Sparks’ fait pourtant mouche. La réalisation - fraîche et pétillante à la fois - fourmille de bonnes idées et mettra vos zygomatiques à rude épreuve. Paul Dano démontre qu’il sait jouer dans tous les registres. Notre petit doigt nous dit de suivre la carrière de Zoe Kazan (‘Fracture’, ‘It’s Complicated’, ‘Revolutionary Road’, ‘The Savages’) - la petite-fille d'Elia Kazan - avec la plus grande attention. ‘Ruby Sparks’ est une petite perle, que dis-je, un gros caillou. Le film, bien réalisé, inclut un casting trois étoiles (Annette Bening, Antonio Banderas, Eliott Gould). On voit que les acteurs se sont amusés (la palme à Banderas pour son rôle) pendant le tournage de ce film qui pourrait être la meilleure comédie romantique de l’année. Pourquoi se priver de ces 104 minutes de bonheur ? A voir et revoir!    

Note : ★★★
Critique : Goupil
 
Zoe Kazan, actrice enjouée et pleine de promesses d’œuvres indés - vue notamment dans l’excellent mais inconnu The Savages -, a encore besoin de quelques leçons d’écriture pour parfaire un scénario. Son récit pas si original (sur un thème voisin, Stranger Than Fiction était davantage pertinent en abordant les tribulations d’un héros de roman martyrisé par son auteure) sur la relation quelque peu platonique entre un écrivain et son héroïne qui prend vie se révèle très attachant au début du métrage mais ne tient pas la longueur faute de rythme et de véritables rebondissements. Mollasson, le récit s’essouffle au trois-quarts du film, simultanément avec l’intérêt du spectateur. Et la réalisation peu inventive du duo Jonathan Dayton - Valerie Faris n’arrange pas les choses. C’est d’autant plus dommage qu’on retrouve là une bonne partie des artisans du formidable Little Miss Sunshine. Il nous reste une sympathique romcom plus intéressante que la plupart des films à l’eau de rose servis par l’usine hollywoodienne et mise en valeur par un casting brillant où Paul Dano confirme l’étendue de son talent. A noter, l’extraordinaire participation d’Antonio Banderas en ébéniste olé olé. 

Note: ★★★
Critique: Professeur Grant

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