Wreck-it Ralph


Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous…

Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous…

Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser… et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros… Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?



Ode au rétrogaming, hommage aux salles d’arcade, Wreck-it Ralph célèbre les pixels dans une histoire diablement originale où on peine à décerner les oreilles de Mickey. Car, que ce soit dans le ton ou dans le graphisme, il n’est pas question de magie à la sauce Disney mais bien de fantaisie venue d’ailleurs. Et, comme on le dit dans une publicité pour une bière de renom, c’est «most refreshing». La réussite du film est d’avoir conceptualisé un monde cohérent au sein d’une salle d’arcade ou tous les jeux communiquent entre eux. La base scénaristique est simple (en deux mots: le méchant d’un hit des années 80 en a marre d’être le vilain de service et s’en va explorer d’autres jeux) mais elle a le mérite de capter l’attention du spectateur grâce à des historiettes parallèles et des sidekicks sympas. Disney a en outre décroché quelques accords pour pouvoir mettre en scène des têtes cultes de jeux vidéo. En vrac, on distingue ainsi Ken, Ryu, Zangief ou Bison de Street Fighter 2, Pacman, Sonic, Browser de Mario Bros etc. Le film est truffé de détails, d’anecdotes et de clins d’œil qui raviront les gamers.

Côté graphisme, Disney déploie les gros moyens. On passe d’un jeu ultra pixélisé façon années 80 à une simulation moderne d’une guerre post-apocalyptique avec des graphismes en haute définition en passant par un univers sucré aux couleurs criardes avec une course de kart infernale tout droit sortie des nineties. Cette multiplication de mondes et d’ambiances charge un récit qui file à toute allure vers un final gentillet où, bien évidemment, la morale est sauve. On reste à Disneyland, tout de même! Les nostalgiques du rétrogaming et les geeks actuels s’y retrouveront dans cette véritable surprise mi-vidéoludique mi-cinématographique à laquelle Disney ne nous avait pas préparé. Notons, en sus, l’énormissime bande originale du film concoctée par un très inspiré Henry Jackman (à qui l’on doit l’excellent soundtrack de Puss In Boots). Son score emprunte les sons typiques des jeux eigthies en les mélangeant à des sonorités plus actuelles pour en faire des thèmes audacieux et bigrement originaux. Le compositeur réalise un travail formidable. A voir et à écouter! 

Note: ★★★
Critique : Professeur Grant

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