Despicable Me 2
Ayant abandonné la super-criminalité et mis de côté ses activités funestes pour se consacrer à la paternité et élever Margo, Édith et Agnès, Gru, et avec lui, le Professeur Néfario et les Minions, doivent se trouver de nouvelles occupations. Alors qu’il commence à peine à s’adapter à sa nouvelle vie tranquille de père de famille, une organisation ultrasecrète, menant une lutte acharnée contre le Mal à l’échelle planétaire, vient frapper à sa porte. Soudain, c’est à Gru, et à sa nouvelle coéquipière Lucy, que revient la responsabilité de résoudre une série de méfaits spectaculaires. Après tout, qui mieux que l’ex plus méchant méchant de tous les temps, pourrait attraper celui qui rivalise pour lui voler la place qu’il occupait encore récemment.
Rejoignant nos héros, on découvre : Floyd, le propriétaire du salon Eagle Postiche Club pour hommes et suspect numéro 1 du crime le plus abject jamais perpétré depuis le départ de Gru à la retraite ; Silas de Lamolefès, le super-espion à la tête de l’Agence Vigilance de Lynx, patron de Lucy, dont le nom de famille est une source inépuisable d’amusement pour les Minions ; Antonio, le si mielleux objet de l’affection naissante de Margo, et Eduardo Perez, le père d’Antonio, propriétaire du restaurant Salsa & Salsa et l’homme qui se cache peut-être derrière le masque d’El Macho, le plus impitoyable et, comme son nom l’indique, méchant macho que la terre ait jamais porté.
Rejoignant nos héros, on découvre : Floyd, le propriétaire du salon Eagle Postiche Club pour hommes et suspect numéro 1 du crime le plus abject jamais perpétré depuis le départ de Gru à la retraite ; Silas de Lamolefès, le super-espion à la tête de l’Agence Vigilance de Lynx, patron de Lucy, dont le nom de famille est une source inépuisable d’amusement pour les Minions ; Antonio, le si mielleux objet de l’affection naissante de Margo, et Eduardo Perez, le père d’Antonio, propriétaire du restaurant Salsa & Salsa et l’homme qui se cache peut-être derrière le masque d’El Macho, le plus impitoyable et, comme son nom l’indique, méchant macho que la terre ait jamais porté.
La saison des films d’animation
est déjà bien lancée. Après The Croods
(Dreamworks), Epic (Blue Sky) et avant Monsters University (Pixar), c’est au
tour des studios Illumination de lâcher en salles leur rendez-vous cinématographique
incontournable de l’été. Au programme, rien de très original: le corollaire
inéluctable de Despicable Me, entendez «Moi, Moche et Méchant 2» en version
française dans le texte.
Vu le succès généré par le premier
épisode grâce notamment à ces fameux petits personnages jaunes en mode ouvrier
appelés «Minions», impossible de ne pas voir venir un nouveau volet dans ce qui
s’annonce être une énorme franchise à l’instar d’un Ice Age chez Blue Sky. D’ailleurs,
la comparaison ne s’arrête pas là. Le capital sympathie de ces sidekicks n’est
pas sans rappeler un certain Scrat, ce rongeur qui brave tous les dangers de
son époque pour retrouver son… gland! Le fruit du chêne, entendons-nous
bien.
Flairant le bon coup, les
producteurs ont ajouté «plus de Minions» dans le cahier des charges. Du
coup, Despicable Me 2 a les mêmes défauts que les suites de «L’Age de Glace» :
le récit n’est qu’un prétexte pour mettre en avant-plan des personnages
secondaires. Résultat: le spectateur se désintéresse du héros. Pis, le scénario
est tellement artificiel et mécanique qu’on n’a pas l’impression d’avoir une
histoire mais plutôt un enchaînement de sketchs. Certes, il y a bien un fil
rouge mais tellement futile et léger que celui-ci ne vole pas dans les hautes
sphères de la subtilité. A titre de comparaison, Pixar s’en est nettement mieux
tiré avec les suites de Toy Story.
Ce second opus est donc une
récréation loufoque et sympathique mais malheureusement paresseuse et sans
invention qui délaisse la carte de l’originalité pour se reposer uniquement sur
ses Minions. Il a toutefois le mérite d’être techniquement irréprochable et d’offrir
quelques bons fous rires grâce notamment à ces petits hommes à tout faire
maladroits et attachants (la scène finale très «boys band») et à la petite
fille de Gru (Steve Carell/Gad Elmaleh),le héros du film. Une suite plus drôle
mais moins homogène. Un paradoxe qui pourra être réglé dans les prochains épisodes
de la saga si d’aventure les scénaristes ont le bon sens de mieux intégrer ces
personnages à une histoire digne de ce nom.
Mais ce n’est pas l’urgence du
studio. Avant qu’un Despicable Me 3 ne soit mis en route, les Minions auront
droit à un spin-off, soit un long-métrage centré uniquement sur eux. On y
expliquera leur évolution jusqu’à aujourd’hui. Une mise en bouche? Le prologue
du film expliquera leurs origines: ceux-ci existeraient depuis la nuit des
temps et auraient toujours suivi le vilain de l’époque: T-rex, Dracula etc.
jusqu’à Gru. Mais, il faudra encore «beaucoup de fois dormir» avant de
pouvoir le visionner sur grand écran. Sortie programmée en décembre 2014!
Patience donc.
Note: ★★
Critique: Professeur Grant
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