La Marche



En 1983, dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King. Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage.






Vu en vision presse il y a deux mois alors que l’œuvre ne disposait pas encore de son générique définitif et demandait çà et là quelques retouches au niveau du son, les journalistes présents dans la salle s’enthousiasmaient. Et il y a de quoi!

Un deuxième film après un carton au box-office, ce n'est pas évident. Une gageure relevée avec brio par le "Baron" Nabil Ben Yadir. Ce dernier prouve avec "La Marche" qu'il a les épaules assez solides pour porter un thème délicat au cinéma: le racisme et l'immigration.

Si l’on peut reprocher quelques longueurs ainsi que l’une ou l’autre scènes superfétatoires, on ne peut faire fi des qualités indéniables du métrage notamment sur le plan de la mise en scène où le cinéaste fait montre d’un véritable regard cinématographique sur le sujet.

Porté en sus par un casting hors pair qui nous fait vivre avec émotion cette aventure humaine - mention spéciale pour les “hénaurmes” Olivier Gourmet et Lubna Azabal -, «La Marche» est un très beau métrage aux résonances encore actuelles à l'heure où Christiane Taubira, Garde des sceaux, ministre de la Justice, se fait traiter de guenon... Mais bon, ne dit-on pas que se faire traiter de con (ou de guenon) par un imbécile est une volupté de fin gourmet?

Note:
Critique: Professeur Grant

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