Walking with Dinosaurs 3D: The Movie



Située il y a 70 millions d'années, au temps où les dinosaures régnaient en maîtres sur terre, notre histoire suit les aventures de Patchi, le dernier né de sa famille. Sur le long chemin qui le mènera vers l’âge adulte, il devra survivre dans un monde sauvage et imprévisible, et faire face aux plus dangereux prédateurs.

Quand son père est tué, le jeune Patchi, son grand frère Roch, et son amie Juniper sont séparés du reste de la horde pendant la grande migration. Désormais à la recherche des siens, le  trio va devoir surmonter de nombreux obstacles, et vivre une aventure palpitante au cours de laquelle Patchi va révéler son immense courage.







Après Disney et son film d’animation subtilement titré ‘Dinosaur’, c’est au tour de la BBC de se lancer dans l’aventure d’une fiction sur ces reptiles géants au cinéma. Fort de son succès à la télévision avec l'excellent documentaire ‘Walking with Dinosaurs’ et de son impressionnant spectacle éponyme, la société de production anglaise a cette fois profité de l’engouement du public pour la stéréoscopie pour raconter une histoire dans les salles obscures.

Amis paléontologues et mordus de dinosaures, il m’est obligé de calmer votre enthousiasme. Ici, il est bel et bien question d’un long métrage à destination des enfants uniquement. Autrement dit, attendez-vous à du «Petit-Pied et la Vallée des Merveilles» en version 3D. 

Cela va peut-être vous décontenancer mais, dans le métrage, les dinos sont dotés de l'usage de la parole comme dans le «Classique» de la maison de Mickey. Le spectateur baigne donc entre un ultra-réalisme avec des scènes époustouflantes - mêlant prises de vue réelles et images de synthèse - et une grande fantaisie avec un anthropomorphisme assumé.

On suit ainsi les trépidantes aventures de Patchi, un gentil Pachyrhinosaurus, qui va vivre de grands frissons (la rencontre avec un méchant Gorgosaurus), découvrir le grand amour (Aah, la super sexy Juniper!) et tout ça raconté par une voix-off omniprésente qui finit par lasser avec son flot de vannes à deux balles. 

Comme à l’accoutumée dans ce type d’histoire, le héros brave les interdits, perd sa famille, doit trouver à manger, parcourt la planète, triomphe face au danger, blablabla… En somme, du cent fois vus ailleurs. Les scénaristes ne se sont pas foulés pour nous offrir autre chose que du ‘Petit Dinosaure’. 

Autre bémol, la palette de dinosaures est plutôt réduite. Pourtant, ce n'est pas le Crétacé qui en manque. Et puis, on aurait apprécié une approche un rien plus scientifique et un chouïa moins bébête histoire d'éveiller nos chères têtes blondes à la science et non pas à la bêtise.

En définitive, les plus petits n’y verront que du feu et s’extasieront devant des dinosaures plus vrais que nature grâce à des effets spéciaux bluffants. Les plus grands, quant à eux, préféreront se refaire l'indispensable documentaire de la BBC, nettement plus intéressants.

Note:
Critique: Professeur Grant

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