Sin City: A Dame to Kill For
Dans une ville où la justice est impuissante, les plus désespérés réclament vengeance, et les criminels les plus impitoyables sont poursuivis par des milices.
Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d'un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n'aspire plus qu'à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv…
Tous vont se retrouver au célèbre Kadie's Club Pecos de Sin City…
Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d'un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n'aspire plus qu'à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv…
Tous vont se retrouver au célèbre Kadie's Club Pecos de Sin City…
Faut-il aller voir la suite de l’OFNI (objet filmé non identifié) «Sin City» sorti il y a presque dix ans? Telle est la question. En substance, les spectateurs qui ont adoré le premier épisode vont apprécier ce deuxième opus titré «A Dame To Kill For». A contrario, ceux qui ont détesté l’original exécreront ce nouveau puzzle de récits imbriqués dans la cité du vice et du péché. Nous, pour notre part, on a kiffé.
Nous avons d’autant
plus kiffé que l’offre cinématographique est rachitique en ce
moment dans les salles obscures. Un found footage en mode «Twister»
par-ci (Black Storm), une nouvelle adaptation de la légende
d’Hercule par-là (réalisé par Brett «nooon, pas lui!!!»
Ratner), bref, rien de bien folichon à béqueter pour le cinéphage
affamé de cinéma grand spectacle. Du coup, la nouvelle production
du tandem Robert Rodriguez/Frank Miller apparaît tel le Messie et
s’apparente à une pépite sortie de nulle part.
Certes, l’effet de
surprise n’y est plus. Mais après une décennie d’absence, le
graphisme tragico-trash si particulier de la patte Miller est
toujours aussi plaisant à admirer. Combiné avec la brillante mise
en scène de Robert Rodriguez, ce second volet est une petite bombe à
consommer sans modération. Un exemple parmi tant d’autres qui
démontre la maestria du duo: l’introduction. Celle-ci présente le
personnage de Marv, incarné par un toujours aussi déroutant Mickey
Rourke. Ce prologue se révèle être un brillant exercice de style
où Robert Rodriguez fait montre de tout son talent de monteur. Quant
à Frank Miller, on se dit tout simplement qu'il est un génie du
storyboard.
Car, qu’on se le
dise, la paire jusqu’au-boutiste réussit le mariage parfait entre
le septième et le neuvième art. Une symbiose identitaire originale
et indémodable qui fascine durant tout le voyage au cœur de Basin
City. L’esthétique soignée et la violence graphique donnent à ce
«pulp movie» des plans fou-furieux de toute beauté et des scènes
d’action totalement hallucinantes. Mené tambour battant sans
aucune perte de rythme sur une pellicule noire et blanc où, çà et
là, de petits éclairs de rouge, bleu, jaune viennent poindre le
bout de leur nez, «Sin City 2» est un tourbillon visuel
plastiquement irréprochable.
Sans doute trop
sophistiqué et trop caricatural pour émouvoir, cette suite manque
en outre de nouveautés en termes scénaristiques. Si de nouveaux
personnages font leur apparition, la connexion des historiettes reste
peu convaincante. Enfin, comme dans de nombreux films choraux,
certains récits paraissent moins intéressants. Et si le prologue
est génial, le final, lui, manquant de punch, laisse à désirer.
A noter: la 3D est
superbe. A bon entendeur...
Note: ★★★
Critique: Professeur
Grant
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