Outlander

Avec une nomination dans la catégorie meilleure série TV lors de la dernière cérémonie des 'Golden Globes', la série 'Outlander' a beaucoup fait parler d'elle. À juste titre ?




« Invershnecky », « Sassenach », « aye », « och », « swally », etc. À l'heure où bon nombre de productions font le choix de gommer tout accent régional ou autre dialecte, la production de Outlander' a fait le choix judicieux de ne pas traduire certains passages en gaélique écossais. Ce pari a priori risqué a pour conséquence directe une meilleure identification à l'héroïne, Claire. Claire, cette presque « super-héroïne » qui a pour seules armes ses connaissances du 20e siècle. Là où la série innove, c'est par le choix de sa perspective féminine. On suit ainsi les aventures de Claire (l'ex top-modèle Caitriona Balfe) dans un monde rempli de druides, de kilts, de combats à l’épée et de voyages dans le temps (on passe de 1945 à 1743). 'Outlander', c'est un peu le croisement improbable mais ô combien réussi de 'Highlander' et 'Back to the Future'. 

Sam Heughan est majestueux dans le rôle de Jamie, celui qui sera amené à veiller sur celle que les membres du clan MacKenzie appellent « Sassenach » (comprenez « étrangère »). Quant à Tobias Menzies, il ajoute à l'ensemble une dérangeante combinaison de folie et de perversité. 

Pour l'anecdote, il faut savoir que la romancière Diana Gabaldon fait un caméo dans le tout premier épisode. Son premier livre, d'une série de huit romans, fut publié en 1991. 'Outlander' devait à la base être un stand-alone avec Katherine Heigl. Bien que nous aimions cette dernière, on imagine mal comment elle aurait pu égaler le jeu de Caitriona Balfe.


Avec son casting confirmé, ses merveilleux paysages écossais et ses chansons traditionnelles (la chanson du générique, « Skye Boat Song », est inspirée d'un poème de Robert Louis Stevenson), 'Outlander' parvient sans trop de mal à nous embarquer dans un périple duquel nous ne reviendrons pas intact.

Goupil

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