A Pigeon Sat on a Branch Reflecting on Existence


'A pigeon sat on a branch reflecting on existence' est une large réflexion sur l'absurdité et le sens de la vie à travers les yeux de Sam et Jonathan. Ces deux marchands ambulants de farces et attrapes, atteints de légers troubles psychologiques, nous entraînent dans une promenade kaléidoscopique à travers la destinée humaine. C'est un voyage qui révèle l'humour et la tragédie cachés en nous, la grandeur de la vie, ainsi que l'extrême fragilité de l'humanité... 


Il y a des films qui font énormément parler d'eux comme ces super-productions propulsées sur le devant de la scène à grand coup de marketing et puis il y a les films plus intimistes, ces œuvres qui fonctionnent au bouche à oreille. Très rarement, on tombe également sur des films qui mettent tout le monde d'accord. Les films qui rencontrent à la fois un succès public et critique. Si 'A Pigeon…' a bénéficié d'un succès critique, ça s'arrête là. Une semaine après sa sortie en salles, nous étions quatre lors de la projection. Après quarante minutes qui nous semblent interminables, nous commettons l'irréparable : consulter l'heure en pleine séance…

Pour ce troisième recueil de scénettes (il y en a 39 dans le film), Roy Andersson - l'homme derrière 'Songs from the Second Floor' et 'You, the Living' - nous livre un film sur l'absurdité et la fragilité de l'existence humaine. Avec ses 101 minutes et son lot de scènes improbables, mieux vaut avoir des goûts éclectiques pour pouvoir profiter de ce film à sa juste valeur tant les observations sur la vie sont d'une banalité indéniable.

Que penser du passage sur le roi Charles XII dans le monde d'aujourd'hui ? Et quid de ces visages au teint trop pâle pour ne pas avoir été retouchés par un maquilleur dans sa période « blanche » ? Difficile de se prononcer…

Ce qui est déconcertant, c'est la volonté du réalisateur de nous proposer des tableaux de vie. Tout n'est qu'assemblage de plans fixes. Il en ressort en toute logique une impression de lenteur assez pesante pour quiconque ne serait pas habitué au cinéma du réalisateur Suédois.

Les personnages récurrents sont deux vendeurs dont le souhait commun est de faire rire autrui et d'apporter du bonheur à ceux qui en recherchent. Seul bémol : ils ne sont pas parvenus à nous décocher un sourire.

Si 'A Pigeon…' n'est pas un mauvais film, il est à recommander à un public averti. Un public qui serait conscient de se prêter à un exercice difficile : celui de regarder un film très singulier. 

Note : 
Critique : Goupil 

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