L'Odyssée



1948. Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils, vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer Méditerranée. Mais Cousteau ne rêve que d’aventure. Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde. Désormais, ce monde, il veut l’explorer. Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier.







Aussitôt vu, aussitôt oublié. « L’Odyssée » ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Il n’y a rien à faire, le réalisateur Jérôme Salle (les poussifs Largo Winch) ne parvient pas à rééditer l’exploit de son premier film « Anthony Zimmer », thriller mémorable qui a par ailleurs donné suite à un remake, pour le coup, totalement dispensable, le calamiteux « The Tourist » avec Johnny Depp et Angelina Jolie.
Biopic pantouflard bien que servi par une somptueuse photographie et d’excellents comédiens (l’impressionnant Lambert Wilson, d’une envergure écrasante, ne fait pas pour autant de l’ombre aux chevronnés Pierre Niney et Audrey Tautou), « L’Odyssée » retrace sans panache le destin de ce bon vieux Commandant Cousteau, lequel promena son bonnet rouge et sa Calypso de navire aux quatre coins de la Planète bleue tantôt pour montrer, tantôt pour dénoncer.

Se concentrant quasi uniquement sur la relation filiale, au demeurant très intéressante, on regrette que le métrage n’aborde pas davantage les contradictions de ce personnage médiatique. Le metteur en scène nage entre deux eaux, entre hagiographie et réquisitoire, et dresse un portrait intime mais beaucoup trop lisse de cette figure appréciée mais surtout controversée du 20e siècle. Et puis, il manque surtout un souffle épique pour en faire une véritable odyssée.

Note:

Critique: Professeur Grant

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