Free Fire

"Free fire" se déroule aux Etats-Unis, dans la ville de Boston, en 1978. L'histoire a pour héroïne, Justine, une jeune femme qui se retrouve dans un entrepôt désaffecté. Elle a pour mission d'arranger une rencontre entre deux truands irlandais et un gang de trafiquants d'armes. Une confrontation qui vire vite au massacre.



Avec son esthétisme léché et son look vintage, ‘Free Fire’ se démarque de la concurrence. S’agit-il de la meilleure fusillade de l’histoire du cinéma ou d’un simple exercice de style ?   

Avec ses visages reconnaissables parmi mille, le film peut se targuer d’avoir le casting le plus glamour du moment. Jugez plutôt : Sam Riley (Sal Paradise dans l’adaptation du plus célèbre roman de Jack Kerouac), Brie Larson (Oscar de la meilleure actrice en 2015 pour son rôle dans ‘Room’), Cillian Murphy (Scarecrow dans la trilogie Batman de Nolan), Armie Hammer (‘The Man from U.N.C.L.E.’) et Sharlto Copley (‘District 9’). Tout ce beau petit monde remplit son rôle avec assiduité et style.   

PAN ! PAW ! PIAW ! PIUW ! BANG BANG ! TATAAATATATA! TACATACATA !
De loin, ‘Free Fire’ ressemble à s’y méprendre à l’adaptation du célèbre jeu vidéo ‘Counter Strike’. Huis clos en substance, le film offre avec son environnement un véritable terrain de jeu pour les truands dont il est ici question. Une sérieuse dose de répliques cinglantes est aussi à signaler. À l’image des balles, le sarcasme fuse.
La situation de départ - vraiment tordue - ne pouvait en toute logique que dégénérer jusqu’à transformer l'entrepôt désaffecté en une zone de guerre.

Là où ‘Free Fire’ manque à son devoir, outre une monotonie inattendue, c’est quand l’action se montre trop brouillonne, au point que le spectateur ne sait plus vraiment qui est dans quel camp (au sens propre comme au figuré).
L’intrigue - qui se voulait sérieuse - laisse peu à peu place à un grotesque tant ces esprits bornés résistent plutôt bien aux balles.
Vous l’aurez-compris, pas de ceasefire (cessez-le-feu NDLR) au programme passé le prologue de ‘Free Fire’. Juste des coups de feu. BEAUCOUP de coups de feu.

Après ‘High-Rise’, Ben Wheatley confirme son amour pour les seventies et les espaces confinés. Si seulement les scénaristes ne s’étaient pas retrouvés à court de munitions, la fin aurait indéniablement été meilleure. Être pris en otage pendant une drolatique mais assourdissante fusillade de 90 minutes : voilà ce qui vous attend si vous décidez d’aller voir le film. ‘Free Fire’ aurait pu être tellement plus qu’un shooter monotone..

Note :
Critique : Goupil

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