Everything Sucks!
Une
histoire drôle et décalée qui raconte le passage à l’âge
adulte de deux groupes d’intellos audacieux et marginaux (le Boring
High School’s A/V Club et le Drama Club), qui unissent leur force
pour faire un film et traverser tant bien que mal le purgatoire
qu’est le lycée.
Avec
un titre comme « Everything Sucks » et un nom de ville
aussi explicite que celui de Boring (« ennuyeux » en
anglais), nous étions en droit de nous demander si la série valait
son pesant de popcorn.
« Everything
Sucks » se déroule dans une école secondaire. On y suit des
« freshmen » (des ados de 14 ans) dans les années 1990.
Deux groupes émergent du bahut : les nerds de l’A.V.
club (le club audiovisuel) et les élèves populaires appartenant au
groupe de théâtre.
L’excellentissime
Jahi Winston et la talentueuse Peyton Kennedy (une jeune Katie Holmes
en puissance ?) sont tout bonnement éblouissants et sortent
clairement des rangs. Elijah Stevenson, Rio Mangini et Sydney Sweeney
viennent admirablement compléter ce casting. Deux adultes font quelque peu d’ombre
aux jouvenceaux et jouvencelles ; si bien qu’on s’imaginerait
presque un spin-off autour de ces deux-là. On veut bien
sûr parler de Patch Darragh et Claudine Nako. Les acteurs apportent
un touche comique en interprétant des parents plus immatures encore
que leur progéniture.
Questionnement
de l’identité sexuelle, familles monoparentales, premiers amours,
etc. Nombreux sont les thèmes abordés par la série d’un autre
temps mais dont les thèmes sont toujours d’actualité.
Cette
série divertissante nous transporte sans mal dans les années
nonante. La cultissime musique (The Verve, Oasis, Weezer, The
Cardigans, Tori Amos, etc) aide grandement à nous replonger dans
cette époque révolue et apporte par la même occasion une belle dose de nostalgie !
« Everything
Sucks », c’est un peu comme « Stranger Things » ;
le côté sci-fi en
moins. La série assure au mieux quand la trame narrative fait
dans le simple. Quand ce n’est pas le cas, le show se veut un peu
trop brouillon ; un peu comme l’adolescence au moment où les
premières marques d’acné apparaissent.
Goupil
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