On the Basis of Sex



Jeune avocate idéaliste, Ruth Bader Ginsburg vient d'avoir un enfant et ne trouve aucun cabinet prêt à engager une femme… Lorsqu'elle accepte une affaire fiscale avec son mari Martin, elle comprend qu'il y a sans doute là l'occasion de faire évoluer sa carrière. Mais elle est surtout consciente de pouvoir changer le regard de la justice sur la discrimination fondée sur le sexe.


Une femme d'exception retrace les jeunes années de celle que l’on surnomme "Notorious RBG". Aujourd’hui âgée de 85 ans, elle siège à la Cour Suprême et est l’une des plus grandes figures progressistes des États-Unis.








Notorious RBG

Trois lettres : RBG, pour Ruth Bader Ginsburg. Trois mots : héroïne, icône, dissidente. À 85 ans, cette Américaine est devenue un symbole de la pop culture, comme l’explique le documentaire de Betsy West et Julie Cohen sorti en novembre dernier dans nos salles obscures. Juge à la Cour Suprême des Etats-Unis, cette dernière a construit un incroyable héritage juridique. Guerrière, celle-ci s’est battue pour l’égalité hommes/femmes, et toutes formes de discrimination. Son aura transgénérationnelle dépassant tous les clivages, elle est aujourd’hui l’une des femmes les plus influentes au monde et le dernier rempart anti-Trump. Pas fan de docu ? Sachez qu’une fiction portera la fascinante vie de celle que l’on nomme désormais Notorious RBG (en référence au rappeur Notorious B.I.G.) sur la grande toile en mars prochain. Son titre…

On the Basis of Sex

Une mise en scène d’un académisme ampoulé, un récit lisse, convenu et pantouflard, une musique emphatique qui surligne grossièrement plus qu’elle ne souligne subtilement, on est embarrassé pour la pasionaria de subir un biopic aussi conventionnel qui peine à rendre palpable les enjeux de ses actions juridiques. Avec ses allures de téléfilm de luxe aux relents hagiographiques (le plan final, non merci !), « On the Basis of Sex » de Mimi Leder (les très subtils Deep Impact et The Peacemaker…) parvient à intriguer car son sujet est passionnant mais se prend les pieds sur la durée. Un métrage mi-figue, mi-raisin tout juste sauvé par la performance solide d’un casting où chacun accorde ses violons pour aboutir à une partition sans fausse note. On épingle ainsi l’interprétation de Felicity Jones, toujours très juste dans ses rôles, ainsi que le jeu tout en nuance d’Armie Hammer.

Note : 

Critique : Professeur Grant

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