Knives Out
Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa somptueuse propriété, le soir de ses 85 ans. L’esprit affûté et la mine débonnaire, le détective Benoit Blanc est alors engagé par un commanditaire anonyme afin d’élucider l’affaire. Mais entre la famille d’Harlan qui s'entre-déchire et son personnel qui lui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandres d’une enquête mouvementée, mêlant mensonges et fausses pistes, où les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné jusqu'à la toute dernière minute.
En
préambule
Pour tous ceux qui ont
été désappointés (à raison !) de l’adaptation de « Murder on the
Orient Express » par Kenneth Branagh, Rian Johnson soulage votre
insondable affliction en vous proposant « Knives Out », un whodunnit bien plus astucieux et
maîtrisé avec, en prime, un truculent Daniel Craig en Hercule Poirot from… Louisiana ! Critique complète
ici :
A
Rian Johnson Whodunnit
Après avoir fâché la
moitié des aficionados et enthousiasmé l’autre partie avec ses aventures dans
une galaxie lointaine, très lointaine, le dernier Jedi Rian Johnson revient
dans les salles obscures avec « Knives Out » (A couteaux tirés en vf,
rien à voir avec le film homonyme dans lequel s’opposent Anthony Hopkins et
Alec Baldwin). Un whodunnit au
casting rutilant. Que de belles cylindrées, lisez plutôt : Daniel Craig,
Chris Evans, Michael Shannon, Jamie Lee Curtis, Toni Colette, Christopher
Plummer, Ana De Armas, Don Johnson, Frank Oz. Tous se retrouvent dans un Cluedo
bâti sur un scénario malin alimenté par des rebondissements à foison.
Daniel Craig en Hercule Poirot
Célèbre auteur de polars,
Harlan Thrombey (Christopher Plummer, délectable) est retrouvé mort dans sa
somptueuse propriété, le soir de ses 85 printemps. L’esprit affûté et la mine
débonnaire, le détective Benoit Blanc (un truculent Daniel Craig en Hercule
Poirot de… Louisiane) est alors engagé par un commanditaire anonyme afin
d’élucider l’affaire. Mais entre la famille d’Harlan qui s’entre-déchire et son
personnel qui lui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandres d’une enquête
mouvementée, mêlant mensonges et fausses pistes, où les retournements de
situation s'enchaînent à un rythme effréné jusqu’à la toute dernière minute.
Désopilant,
captivant et ludique
Rian Johnson est loin
d’être un branque et c’est donc sans difficulté qu’on se laisse attirer dans la
salle obscure qui diffuse son nouveau métrage. A son tableau de chasse:
l’ingénieux « Looper », mais aussi le formidable bottle episode « Fly » de la série « Breaking
Bad ». Alors, quand celui-ci revient à ses premières amours, soit le film
de détective (Brick, The Brothers Bloom), on est curieux de voir ce que cela
donne. Résultat: « Knives out » est sans conteste ce que l’on a vu de
plus gouleyant cette année. Désopilant (Johnson embrasse le ton parodique),
captivant (un récit truffé de révélations) et ludique (on s’amuse !), le
film ne s’essouffle jamais.
Une
partie de plaisir
Merveilleusement old school dans le traitement et le
décorum (un manoir, une famille, un meurtre) mais aussi moderne en bousculant
les codes de la detective story
habituelle (c’est l’aide à domicile le protagoniste et non le fin limier),
cette petite pépite sortie de nulle part n’en finit pas de nous surprendre.
Maîtrisé, habile, sournois, subversif, « Knives Out » est une
réelle partie de plaisir pour le spectateur. Jonhson, metteur en scène et
scénariste, lui laissant le soin de reconstituer le puzzle tout en brouillant
les pistes. Si le récit, bien que finement charpenté, s’avère un chouïa
mécanique que pour susciter l’émotion, il n’en reste pas moins astucieux et
vous promet un divertissement de haute volée.
Note : ★★★★
Critique : Professeur Grant
Commentaires
Enregistrer un commentaire