Klaus
★★★★
Jesper,
qui s'est distingué comme le pire élève de son école de facteurs,
écope d'une mission sur une île enneigée, au nord du Cercle
arctique. Là-bas, les habitants ne s'entendent pas et ne se parlent
presque jamais. Autant dire qu'ils n'entretiennent pas non plus de
correspondance ! Alors que Jesper est sur le point d'abandonner, il
trouve une alliée en la personne d'Alva, l'institutrice de l'île,
et fait la connaissance de Klaus, mystérieux menuisier qui vit seul
dans son chalet regorgeant de jouets artisanaux…
Œuvrant
dans l’animation depuis les années 1990, Sergio Pablos signe avec
« Klaus » une toute première réalisation loin de tous
les clichés habituels de Noël. Il surprend en proposant une
véritable « origin story » à un mythe connu de toutes
et tous. Avec sa backstory finement écrite, Pablos propose
une version de Klaus qui fait rougir sans peine le Père-Noël fana
de cannettes de soda.
L’animation,
sublime, mélange habilement dessins animés et lumières générées
par effets spéciaux. De plus, le soin méticuleux apporté aux
textures fait ressortir l’impression de 3D. « Klaus »
est une véritable réussite sur ce point. C’est d’autant plus
surprenant que le film ne sorte pas d’un grand studio.
Les
voix de J.K. Simmons (Klaus), Jason Schwartzman (Jesper) et Rashida
Jones (Alva) apportent une touche familière à cet ovni semblant
surgir de nulle part.
« Klaus »
est le meilleur cadeau que Netflix puisse mettre dans notre hotte
numérique. Créatif, visuellement supérieur aux autres productions
du genre, le film apporte une considérable dose de magie à un
catalogue déjà pourtant bien fourni en longs-métrages similaires. Il
tire son épingle du jeu avec
une histoire sans une once de
déjà-vu. Que vous aimiez les contes de Noël ou non,
vous ne devriez pas rester insensible au côté féerique qui plane
sur ce film.
Goupil
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