The Whale

 


Charlie, professeur d'anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.


 

 

Darren Aronofsky, c’est « Pi », « Requiem for a Dream », « The Fountain », « Black Swan » ou plus récemment encore, « Mother ». Darren Aronofsky, ce n’est donc pas le cinéma le plus mainstream. Pourtant, en choisissant d’adapter la pièce de théâtre éponyme de Samuel D. Hunter, le cinéaste signe l’un de ses films les plus accessibles à ce jour.

Douleur, perte, conflits familiaux sont au cœur de ce récit qui n’est pas sans rappeler « The Wrestler » puisque le trop rare Brendan Fraser nage ici dans les eaux de Mickey Rourke. Les deux personnages interprétés par ces-derniers ont ceci en commun qu’ils ont reçu un diagnostique grave. Hong Chau joue une infirmière très impliquée depuis la perte de son frère. Sadie Sink (« Stranger Things »), elle, joue agilement le rôle complexe d’une jeune ado abandonnée.

Même si l’utilisation d’un « fat suit » pour ce rôle aura fait des vagues (pourquoi ne pas engager un acteur en surpoids?), il faut admettre qu’on ne remarque à aucun moment les prothèses utilisées ! Pas étonnant donc que l’équipe soit repartie avec l’Oscar pour le meilleur maquillage en mars dernier.

La force de « The Whale » se trouve dans ses personnages tortueux ainsi que dans les performances qui font voguer l’ensemble vers des sommets d’émotion dramatique.

En interprétant ce protagoniste tragique avec profondeur, nuance et intelligence, Brendan Fraser livre un personnage plein de sincérité et de délicatesse auquel on s’attache facilement. Son Oscar du meilleur acteur est assez mérité !


Note :

Critique : Goupil

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