Thunderbolts*
Tombée dans un piège redoutable, une équipe d’anti-héros complètement désabusés doivent participer à une mission à haut risque qui les forcera à se confronter aux recoins les plus sombres de leur passé. Ce groupe dysfonctionnel se déchirera-t-il ou trouvera-t-il sa rédemption en s’unissant avant qu’il ne soit trop tard ?
‘Thunderbolts*’ serait-il l’actioner que plus personne n’espérait voir débarquer dans le catalogue Marvel ? Si tous les ingrédients qui ont fait le succès du genre sont présents (des histoires émouvantes, des personnages imparfaits et néanmoins attachants, une généreuse dose d’humour), cela suffira-t-il à le faire sortir du lot ?
La narration plutôt bien ficelée et la photographie réussie vous feront très probablement vibrer. Visuellement solide, cette histoire sur la rencontre des ‘Thunderbolts*’ mêle adroitement les thèmes de la dépression, du trauma et de la guérison. Sans trop se mouiller, ‘Thunderbolts*’ devrait plaire aux fans de la première heure. S’il clôture la phase 5 de la Maison des idées et qu’il est sensé préparer le terrain pour ‘Avengers: Doomsday’ (dont la sortie est prévue en 2026), il peut également se voir comme un stand-alone film.
L’alchimie entre les différents membres du casting saute aux yeux comme un pop-up sur internet. Florence Pugh et Lewis Pullman (le fils de Bill) sont comme une évidence dans les nombreuses scènes qu’ils partagent à l’écran. David Harbour a visiblement bien compris la consigne. Il brille dans un rôle pourtant pas uber reluisant mais cependant très drolatique !
En zieutant la copie de DC Comics (‘The Suicide Squad’), le cinéaste Jake Schreier signe avec ce ramassis d’antihéros un film qui a tout pour plaire et qui risque bien de devenir le nouveau mètre étalon des films de… super-héros !
Note : ★★★
Critique : Goupil
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