Nino
Nino est un jeune homme qui doit aller à l’hôpital pour recevoir les résultats d’un test. Rapidement, il va comprendre que ce test n’était pas anodin.
Dans trois jours, Nino devra affronter une grande épreuve. D'ici là, les médecins lui ont confié deux missions. Deux impératifs qui vont mener le jeune homme à travers Paris, le pousser à refaire corps avec les autres et avec lui-même.
Vous n’êtes pas prêt pour le choc brutal que se prend Nino dans les premières minutes du film. Le jeune homme doit aller à l’hôpital pour recevoir les résultats d’un test. Rapidement, il va comprendre que ce test n’était pas anodin. Sans surprise, on s'identifie assez vite à ce grand jeune homme discret et sans histoire.
‘Nino’, c’est une errance, d’abord physique et puis mentale, dans les rues de Paris. C’est également la consécration pour l’acteur québécois Théodore Péllerin qui décroche ici le rôle principal. Pas encore trentenaire, l’acteur a déjà tourné avec Isabelle Carré, Daniel Brühl ou encore Kirsten Dunst. Jeanne Balibar a fleuré le bon scénario et se glisse habilement sous les traits de la maman de Nino. Saluons la performance honnête de Salomé Dewaels dans un rôle pourtant complexe.
‘Nino’ a reçu le prix d’Ornano-Valenti au Festival du Cinéma Américain de Deauville, édition 2025. Ce prix soutient et promeut un premier long-métrage. Pauline Loquès, en nonante minutes ici, signe un film bouleversant et ô combien d’actualité. Sans divulgâcher la fin, on ne saurait que trop vous conseiller de préparer les mouchoirs.
Sortie prévue le 17 septembre 2025 en France et le 15 octobre dans nos salles.
Note : ★★★
Critique : Goupil

Commentaires
Enregistrer un commentaire