Pour
mille et une raisons, j’aime la V.O. de tout mon cœur.
Parallèlement à cet amour débordant, j’ai développé une
irritation profonde pour les mauvais doublages en français. (Car
oui, je reconnais qu’un paquet de films anglophones ont été dotés
d’un excellent doublage francophone, notamment la saga de « L’arme
fatale », « Retour vers le futur », ou encore le
doubleur francophone de Ian Malcolm dans « Jurassic Park»
qui est excellent.)
Voici
pour "L'Arme fatale".
J’ajouterai
ici que la V.O. est extrêmement bénéfique pour le cerveau, pour
l’apprentissage des langues, et pour l’ouverture aux autres
cultures (car langue et culture sont intimement liées).
Cela
peut sembler anecdotique, pourtant, il y a quelques mois, sans même
regarder l’écran de la TV qui déversait son lot de
divertissements, annonces et autres publicités, j’ai pu identifier
une bande-annonce comme étant celle d’un film anglophone doublé.
Ce n’est pas une question de super-pouvoirs (I wish,
pourtant, si vous saviez...), mais plutôt de sensibilité auditive à
la qualité de jeu des acteur.trice.s et à l’utilisation d’un
tas d’expressions idiomatiques.
Par
ici pour l’explication :
Un.e
acteur.trice qui joue « juste » aura une intonation
naturelle et vivra, dans une certaine mesure, les émotions portées
face caméra. Ma sensibilité me permet de détecter, dans beaucoup
de cas (pas partout, vous voyez, c’est pas vraiment un
super-pouvoir), la véracité des émotions. Quelqu’un qui joue la
colère mais ne la vit pas, est grillé à mes oreilles. Oui, c’est
quelque chose qui se sent (un peu comme la Force, hahaha).
Bien
que j’admets que le doublage obéit à un tas de règles (le
nouveau texte doit en effet, notamment, coller un minimum aux lèvres
de l’acteur.trice à l’écran), je dois tout de même constater
et clamer haut et fort qu’en 2015, à ma connaissance, plus
personne ne lâche des expressions telles que « quel filou, ce
type » ou autres « saperlipopette » sans une pointe
d’ironie dans la voix. (Si je fais erreur, merci de me le
signaler ;-) )
Tout
ceci pour en venir au fait suivant : dans ma région
profondément francophone et bien éloignée de tout cinéma
bilingue, il est parfois ardu de trouver une V.O. du film que je
souhaite visionner. Donc, bien souvent – et je ne les blâme pas –
les ami.e.s tolérant.e.s face à la V.F. et/ou non-motivé.e.s par
la V.O. ne sont pas prêt.e.s à rouler 50-60km pour voir en langue
étrangère ce qui passe dans leur langue maternelle à 14km de la
maison.
Je
plaide donc pour que les complexes cinéma de plus de 6 salles
diffusent en V.O. au moins quelques fois par semaine (et si possible
avant la séance de 22h) (parce qu’à 22h j’ai besoin de mon
sommeil réparateur) (oui je suis une marmotte) (oui je suis
hors-sujet) les productions non-francophones à gros budget.
De
la VF dans un complexe de 12 salles.
Encore
de la VF, dans un autre complexe..
Toute
ma reconnaissance va aux « petits » cinémas qui
diffusent des films d’auteurs en V.O., et où l’on a parfois la
chance de découvrir une plus grosse production (BIG UP au ciné Le
Parc à Charleroi ou au Plaza Art à Mons) (non, ce billet n’est
pas sponsorisé).
De
la VO !!!
Encore
de la VO ! <3 i="">3>
Et
vous, où vous situez-vous par rapport à la V.O.? Quelle relation
entretenez-vous avec elle ?
Dans
mon prochain billet d’humeur, je vous parlerai de la qualité du
pop-corn.
C'était terrifiant et fascinant à la fois. Le son était mal réglé et il m'a fallu un mois pour m'en remettre.
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