Amélie et la métaphysique des tubes
Amélie est une petite fille belge née au Japon. Grâce à son amie Nishio-san, le monde n'est qu'aventures et découvertes. Mais le jour de ses trois ans, un événement change le cours de sa vie. Car à cet âge-là pour Amélie tout se joue : le bonheur comme la tragédie.
Mon fils de quatre ans avait le choix entre la dernière production Disney (‘Elio’) et un petit film d’animation français plus modeste au vu du marketing radicalement moins gonflé que celui du géant américain. Après avoir vu les deux bande-annonces, son choix s’est porté sur ‘Amélie et la métaphysique des tubes’.
En toute honnêteté, il fut un temps où j’attendais chaque nouveau roman d’Amélie Notomb comme un gosse attendant l’arrivée du marchant de glaces. J’avais d’ailleurs découvert le monde d’Amélie Notomb grâce au huitième roman de l'autrice.
Que vaut cette adaptation de l’univers décalé de la romancière belge ? Il vaut son pesant d'or, ou plutôt, son pesant de chocolat blanc Neuhaus ! ‘Amélie et la métaphysique des tubes’ est un choc culturel, une brise qui apporte de la fraîcheur aux parents cherchant temporairement à oublier Chase, Bluey ou encore Gabby Chat. Pour nos têtes blondes, ce film poétique équivaut à un plongeon dans la culture nippone. Plusieurs traditions japonaises sont à l'honneur, offrant une découverte culturelle ludique à nos enfants.
N’oublions pas l'animation, certes moins poussée que celle des derniers films sortis de l’usine Pixar, qui de par ses choix (absence de contours, prédominance de couleurs pastel, etc.) se montre tout bonnement éblouissante. La musique, tantôt entraînante, tantôt mélancolique, accompagne merveilleusement ce film qui a tout pour plaire. Fan de Notomb ou pas, qu’importe, ‘Amélie et la métaphysique des tubes’ est un film poétique qui touchera toutes les personnes ayant encore une âme d’enfant.
Note : ★★★★
Critique : Goupil
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