The Good Place 1 & 2
Après
avoir trouvé la mort, Eleanor se réveille au paradis. Lorsque
Michael, l'Architecte des lieux, lui apprend qu'elle est au "Bon
endroit" compte tenu ses bonnes actions, elle réalise qu'elle a
été confondue avec quelqu'un d'autre. L'arrivée d'Eleanor pourrait
bien mettre en péril l'équilibre de ce monde où personne ne
jure ou ne boit de l'alcool à outrance. La jeune femme va devoir
travailler sur elle-même afin de devenir une meilleure personne si
elle souhaite conserver sa place dans l'au-delà.
Il
y a trois types de séries. Celles dont on ne veut plus entendre
parler après un épisode, celles qui continuent à nous émerveiller
huit ans après leur diffusion, et enfin, celles qui bouleversent
quelque peu le paysage télévisuel. « The Good Place »
fait partie de cette dernière catégorie.
Partant
d’une histoire éculée (une mauvaise personne doit se racheter une
bonne conduite), « The Good Place » est une comédie
excentrique qui n’a aucun mal à remplir son rôle de
divertissement. Fun, audacieuse, futée et colorée, la série
s’apparente à une friandise télévisuelle sur laquelle il serait
dommage de faire l’impasse.
Fort
d’un twist que l’audience ne voit pas venir, la série aborde la
critique d’un idéal de vie. Par le biais d’un personnage porté
sur la philosophie, la série adresse des questions morales plutôt
poussées. Aristotélisme, utilitarisme, existentialisme, etc. C’est
qu’elle parviendrait presque à préparer les étudiants à passer
le BAC philo !
Si
les premiers épisodes sont sympathiques, il faut attendre la moitié
de la première saison pour comprendre l’engouement autour de cette
série paradisiaque. La saison deux affiche encore un score de 100 %
sur Rotten Tomatoes (côté critiques), et ce, huit mois après
sa diffusion ! Du jamais vu !
https://www.rottentomatoes.com/tv/good_place/s02 |
Kriten
Bell, William Jackson Harper, Jameela Jamil, Manny Jacinto forment le
quatuor principal. Ted Danson (« 3 Men and a Baby »,
prochainement à l’affiche de « Hearts Beat Loud ») n’a
jamais été aussi drôle. Quant à Adam Scott (« Step Brothers »,
« The Secret Life of Walter Mitty », « Friends with
Kids »), il joue ici le trublion de service. Notons aussi la solide
interprétation de la talentueuse D’Arcy Carden.
Là
où la saison 1 manquait probablement de rythme en première partie,
la saison 2 tend vers la perfection. Elle répond aux questions
laissées en suspens et va plus loin en termes de sollicitation des
muscles zygomatiques. Beaucoup plus loin.
L'enfer,
c'est les autres écrivait
Jean-Paul Sartre. Notre enfer, c’est de devoir attendre septembre
2018 avant de découvrir
la saison 3.
Goupil
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