Monsters University
★★★
Commençons
par le commencement. Tradition oblige, Monstres Academy débute par
un avant-programme, soit un court-métrage réalisé par les artisans
de la maison Pixar. Cet été, les spectateurs qui achètent un
ticket pour découvrir les nouvelles aventures de Bob Razowski et
Jacques «Sulli» Sullivan pourront découvrir au préalable «TheBlue Umbrella».
Après cette agréable mise en bouche, place au plat de résistance: Monstres Academy. Ce prequel s’attache aux jeunes années de Bob et Sulli lorsqu’ils étaient tous les deux à l’Université. Le premier, plutôt du genre studieux et je-sais-tout-sur-tout, ne supporte pas le second, condisciple en mode «à la cool».
Bonne nouvelle, Monsters University parvient à dépasser son argument de «suite» pour s’afficher comme un film plus original que ce que le marketing Disney laisse à penser. Certes, il n’atteint pas le niveau exceptionnel du premier opus mais le film distille tout de même de quelques bons moments d’humour et d’action sans toutefois perdre l’ADN de Monstres et Cie. Sans jamais se répéter, celui-ci préserve la fantaisie du premier volet et propose en sus un scénario malin qui se joue des codes et des références du genre teen-movie. Les personnages se montrent toujours aussi attachants surtout lorsqu’ils sont confrontés à des situations d’estime de soi.
Rien n’y fait, Pixar possède ce don pour nous pondre des histoires passionnantes même lorsqu’il s’agit d’un nouvel épisode d’une franchise ce que d’autres studios d’animation ont du mal à réaliser. Moins créatif que le court-métrage projeté en début de séance, Monstres Academy n’en reste pas moins un divertissement familial de haut vol qui nous fait oublier le Brave (Rebelle) en demi-teinte de 2012. C’est bon enfant et l’animation est une nouvelle fois irréprochable. Du coup, pourquoi se faire prier?
Professeur
Grant
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