Thor: The Dark World



Thor : Le Monde des ténèbres nous entraîne dans les nouvelles aventures de Thor, le puissant Avenger, qui lutte pour sauver la Terre et les neuf mondes d’un mystérieux ennemi qui convoite l’univers tout entier… Après les films Marvel Thor et Avengers, Thor se bat pour restaurer l’ordre dans le cosmos, mais une ancienne race, sous la conduite du terrible Malekith, un être assoiffé de vengeance, revient pour répandre les ténèbres. Confronté à un ennemi que même Odin et Asgard ne peuvent contrer, Thor doit s’engager dans son aventure la plus dangereuse et la plus personnelle, au cours de laquelle il va devoir s’allier au traître Loki pour sauver non seulement son peuple et ceux qui lui sont chers, mais aussi l’univers lui-même.






«Si j’avais un marteau», la suite!  Non pas le retour de Cloclo mais celui de Thor, échappé de l’écurie Marvel. Admettons-le d’entrée de jeu, ce second opus était craint. Reshoots, changement de compositeur, intervention du pape Joss Whedon (The Avengers) pour booster le film et énormes doutes du réalisateur Alan Taylor (Game of Thrones), autant dire qu’on avait quelques réserves par rapport aux nouvelles aventures du fils d’Odin.

Que l’on se rassure, le résultat final n’est pas aussi désastreux qu’envisagé. Ce «Dark World» se prend au jeu du péplum intergalactique au rythme effréné. Batailles homériques en veux-tu, en voilà, des conflits familiaux comme dans le premier opus, des décors extra-larges et un combat final ingénieux qui mêle harmonieusement action et humour dans une salve d'allers-retours entre différents mondes grâce à des portails spatio-temporels. Tout un programme!

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard avec ces envahisseurs belliqueux vus des centaines de fois dans d’autres franchises hollywoodiennes mais la production a eu la bonne idée de ne pas dénaturer le matériau de base du premier volet en gardant l’humour qui faisait tout le sel du film de Kenneth Branagh. Cette suite contient son lot de bonnes (et moins bonnes) vannes et de situations rocambolesques qui prêtent souvent à sourire, parfois à rire.

C’est finalement ce qu’il y a de plus fun dans cette saga. Cette capacité à suivre un récit aux accents dramatiques tout en se détachant avec un sens du comique qui désarçonne. Thor donne autant dans le premier degré que dans le vingtième. Et surtout, l’humour pointe son nez au moment où on l’attend le moins. Le super-héros qui prend le métro londonien pour donner une raclée au bad guy, c’est bien vu. Ça casse le rythme et c’est particulièrement délectable.

Par contre, quand le métrage se prend au sérieux, ça marche moins bien. Le revers de la médaille. A trop vouloir déconner, on se fout un chouïa des enjeux dramatiques. Autre point noir décelé, la volonté des scénaristes à manger à tous les râteliers. Le film emprunte à tout mais surtout à n’importe quoi. Ainsi, la bande-annonce vend une fiction fournie avec un univers extensible et une kyrielle de scènes hallucinantes. Mais au final, le spectateur a droit à un long métrage fourre-tout, sans trop de cohérence et peu homogène.

Usiné dans l’empire Marvel, «Thor: The Dark World» n’est ni la pire, ni la meilleure des productions. Juste un honnête blockbuster qui ne se prend pas au sérieux et qui se savoure en mode «brain: off» un dimanche soir paisible.

Note:
Critique: Professeur Grant

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