Incredibles 2


Notre famille de super-héros préférée est de retour! Cette fois c’est Hélène qui se retrouve sur le devant de la scène laissant à Bob le soin de mener à bien les mille et une missions de la vie quotidienne et de s’occuper de Violette, Flèche et de bébé Jack-Jack. C’est un changement de rythme difficile pour la famille d’autant que personne ne mesure réellement l’étendue des incroyables pouvoirs du petit dernier… Lorsqu’un nouvel ennemi fait surface, la famille et Frozone vont devoir s’allier comme jamais pour déjouer son plan machiavélique.




I. Family Reunion

Près de quinze ans après leur première aventure trépidante dans les salles obscures, « Les Indestructibles » reviennent en force sur le grand écran. Et toute la famille Parr répond présent : Monsieur Indestructible, la maman Elastigirl, la sœurette Violette, le frérot Flèche, sans oublier le bébé Jack-Jack, lequel n’a pas poussé d’un poil. Le bambin n’est autre que l’argument comique de cette suite inattendue. Il faut admettre que l’angelot a des capacités hors normes particulièrement bien exploitées par un scénario efficace quoiqu’un brin prévisible. On ne vous en dit pas plus afin de ne pas vous gâcher la surprise. L’acolyte Frozone et la styliste Edna Mode répondent également à l’appel.

II. Girl powa !

Girl power oblige (l’effet Wonder Woman est passé par là), c’est au tour de la mère de se retrouver sur le devant de la scène laissant à son mari le soin de mener à bien les mille et une missions de la vie quotidienne et de s’occuper de toute la petite famille : la crise d’adolescence de l’aînée, les leçons de mathématique du fils, les premiers pas de Jack-Jack… C’est un changement de rythme difficile pour nos Indestructibles d’autant que personne ne semble réellement mesurer l’étendue des incroyables pouvoirs du petit dernier… Et avec lesquels il va falloir composer. Mais lorsqu’un nouvel ennemi fait surface, la famille et leur ami Frozone vont devoir s’allier comme jamais pour déjouer son plan machiavélique.

III. Une sarabande de gags

On ne va pas se mentir, c’est avec bonheur qu’on retrouve la petite famille Parr. Un plaisir qui ne s’estompe jamais durant la projection car Brad Bird a de l’abattage. Ce dernier prend soin de ne pas trahir l’héritage du premier opus sorti en 2004. D’ailleurs, le réalisateur de « The Iron Giant » et « Ratatouille » assume pleinement le statut de suite de cette nouvelle production Pixar : on retrouve ainsi les personnages directement après la fin du premier opus. Emballé par un prologue impressionnant, on se dit que le metteur en scène n’a rien perdu de sa maestria : des scènes d’action à couper le souffle au sein d’un environnement cartoonesque décalé saupoudré d’une sarabande de gags, voilà le cocktail qui vous attend.

IV. Jack-Jack vs Raton Laveur

Techniquement, ça claque ! Le travail des graphistes de la société à la petite lampe bondissante est éblouissant. On retrouve ainsi l’esthétique rétro-futuriste inspirée des années 60 qui nous avait tant plu dans le premier volet. Et ce n’est pas une surprise car Bird est un vrai virtuose. Souvenez-vous des scènes dantesques de « Mission Impossible : Ghost Protocole » ou de la séquence dingue en jetpack dans « Tomorrowland ». Si le cinéaste soigne la plastique, l’auteur n’en oublie pas pour autant son récit en étant attentif à la construction des personnages. Un scénario qui distille un humour décapant à l’image de l’extraordinaire face-à-face entre Jack-Jack et un… raton laveur ! Scène instantanément culte.

V. Un genre devenu une marchandise standardisée

Tout n’est pas parfait. Comme dans le premier épisode, il y a clairement un déséquilibre entre les deux moitiés du film. Et à l’instar de l’original, c’est la partie sur les banalités quotidiennes qui vaut le déplacement. Quand le métrage se mue en actionner superhéroïque, on retombe dans une surenchère dispensable et déjà vue qui devrait néanmoins plaire aux plus jeunes pupilles. C’est que le genre du superhero movie est devenu une marchandise standardisée. Difficile aujourd’hui d’être original quand on voit le calendrier surchargé des sorties Marvel et DC Comics. On restera tout de même attentif au « Spider-Man : Into The Spider-Verse » de Sony, avec sa dernière bande-annonce visuellement bluffante.

Note : ***
Critique : Professeur Grant

Ps: En avant-programme, vous découvrirez le très beau court-métrage "Bao".

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