Derry Girls

En Irlande du Nord, au début des années 1990, les exploits d'une ado de 16 ans, ses amies et sa famille dans une petite ville sous la répression anglaise. 



Dimanche soir. 21h00. Cela fait maintenant dix bonnes minutes que nous passons le catalogue Netflix au crible. Beaucoup de bonnes séries mais peu semblent à la hauteur de nous faire oublier notre coup de cœur de la semaine : « Derry Girls ». Une série, une saison, six épisodes de vingt minutes et que des compliments.

« Des vies ordinaires en des temps extraordinaires. » Ce sont les termes choisis par la créatrice de la série, Lisa Mc Gee, pour résumer la série. Mc Gee, née en Irlande du Nord, a étudié au Thronhill College de Belfast pendant les « Troubles ». Mc Gee voulait montrer un autre angle que celui le plus souvent employé pour décrire le conflit nord-irlandais. Un angle plus comique. Après tout, même pendant des temps instables, la terre ne s’arrête pas de tourner. On peut donc compter sur une bonne dose d’irrévérence (inattendu et désopilant puisque l’école est dirigée par des sœurs), beaucoup de bêtises et un humour à la fois vif et intelligent. Cela semble être la combinaison gagnante !

Pompes Dr. Martens, vestes en jeans, musique bien rétro (Cranberries, R.E.M., The Corrs, etc), rien n’a été omis pour retranscrire l’ambiance propre aux années 90s.

À un moment, l’insouciance des héroïnes se confronte à la dure réalité des événements. Du grand spectacle déguisé en série mineure. À voir !

« Derry Girls », ce n’est que du craic!

Goupil

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