Spider-Man: Far From Home



L'araignée sympa du quartier décide de rejoindre ses meilleurs amis Ned, MJ, et le reste de la bande pour des vacances en Europe. Cependant, le projet de Peter de laisser son costume de super-héros derrière lui pendant quelques semaines est rapidement compromis quand il accepte à contrecoeur d'aider Nick Fury à découvrir le mystère de plusieurs attaques de créatures, qui ravagent le continent !






Intro: douf !

Dans la touffeur de l’été, fuyant le cagnard, qu’il est bon de se laisser choir dans un fauteuil d’une salle obscure surclimatisée. Au menu ? Des superproductions du genre maous costaud, pardi ! Saison estivale oblige, les majors californiennes mettent en orbite leurs machines de guerre, ces fameux blockbusters, véritables « pompes à fric ». A ce jeu-là, le studio de Mickey ne fait pas dans la demi-mesure. Après le Pixarien Toy Story 4 et avant le rugissement du Roi Lion, Marvel a sorti sa nouvelle pellicule. Sur la toile, le retour d’un tisseur : Spider-Man.

Epilogue

Autant un superheros movie décomplexé qu’un teen movie gentillet aux accents feel-good sympas avec un supplément de romcom sucrée, « Far From Home » mange à tous les râteliers pour tenter de se faire une place au soleil, à côté de l’ogre Avengers : Endgame qui a tout raflé en mai dernier. Cette deuxième aventure solo de l’homme araignée doit se voir comme un épilogue à la phase 3 du Marvel Cinematic Universe (MCU), lequel se reconstruit pour démarrer un quatrième stade sous le signe du renouveau. Enfin, ça, c’est l’objectif…

Merci pour votre indulgence

Le réalisateur Jon Watts rempile et quémande d’emblée votre indulgence concernant le scénario. Sous prétexte qu’il doit mettre en scène un blockbuster estival, ce dernier s’autorise à proposer un récit parfaitement couillon. Ainsi, de la même manière qu’Ant-Man and The Wasp empilait les maladresses l’été passé, ce nouvel opus du « Monte-en-l’air » enchaîne les incohérences et autres invraisemblances. A Hollywood, d’aucuns n’ont toujours pas compris que le divertissement n’est pas une excuse à la médiocrité.

A380

Qu’on se le dise, les facilités d’écriture sont légion. Inutile de préciser que les scénaristes n’ont pas gambergé longtemps pour nous pondre un récit aussi mal ficelé. On en veut pour preuve les quelques explications expéditives (quand explications il y a…) où le spectateur est invité à acquiescer sans réfléchir. Et comme tout est pris à la légère, on se fout pas mal du sort réservé au protagoniste. Dépouillée de toute tension dramatique, l’intrigue se repose uniquement sur son twist de mi-parcours. Une révélation téléphonée, aussi grosse qu’un Airbus A380.

Interdit au plus de 16 ans

Léger, frais, fun ce nouveau produit usiné par la Maison des Idées remplit sa mission de divertissement simplet. Humour, action, romance, le programme offert est généreux et devrait plaire aux adolescents de moins de seize ans. Tom Holland se bonifie de film en film tandis que certains seconds rôles (Jake Gyllenhaal, Zendaya, Jon Favreau, Samuel Lee Jackson, Jacob Batalon) apportent une réelle plus-value à l’ensemble. S’il y a de belles séquences (les illusions du bad guy), il y a également de gros ratés (l’humour parfois trop lourd).

Outro : archétype archétypal

Du très bon, du très mauvais, l’archétype archétypal du film estampillé Marvel, en somme !

Note : 

Critique : Professeur Grant

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