The Mandalorian 1 & 2

 

Après les aventures de Jango et Boba Fett, un nouveau héros émerge dans l'univers Star Wars. L'intrigue, située entre la chute de l'Empire et l'émergence du Premier Ordre, suit les voyages d'un chasseur de primes solitaire dans les contrées les plus éloignées de la Galaxie, loin de l’autorité de la Nouvelle République. 

 

Avant Mando, l’univers de « Star Wars » ne semblait tourner autour que d’une seule et même famille. Pourtant, depuis la sortie de « A New Hope », les suites se sont enchaînées à tire-larigot. Pour rappel, vingt-sept ans auront été nécessaires à George Lucas pour mettre sur pied six épisodes. Le rythme de l’empire Disney est tout autre : cinq films en… cinq ans !

L’épisode IX – « The Rise of Skywalker », sorti il y a un an sur nos écrans – était très loin de faire l’unanimité. Beaucoup lui reprochèrent un fan service poussif et un volte-face scénaristique qui vit J.J. Abrams détricoter pratiquement tout l’héritage de Rian Johnson. Rappelez-vous, Johnson avait tenté - avec « The Last Jedi » - de sentir des sentiers battus en faisant réellement exister les personnages secondaires et en suggérant que la Force était accessible à quiconque. En 2018 sortait le décrié « Solo: A Star Wars Story ».

La série « The Mandalorian » parvient-elle à élargir les horizons d’un univers si familier ? Est-elle malgré tout à conseiller à celles et ceux qui souffrent de « Star Wars-fatigue » ? Faisons le point.

Aidée par un budget astronomique, « The Mandalorian » est une série qui combine les codes des westerns et des films de samouraï. Sa mission cachée est de créer du lien entre les différentes itérations de Star Wars. Après avoir vu les deux premières saisons, force est de constater qu’elle y parvient.

Divertissante, vive et agrémentée d’un humour faisant souvent mouche (à l’inverse des Stormtroopers), « The Mandalorian » est ce qui est arrivé de mieux au « SWCU » (pour reprendre les codes de Marvel).

Quelques grands noms du cinéma contribuent à ce succès : Jon Favreau, Taika Waititi, Dave Filoni ou encore un certain Robert Rodriguez. Que dire de l’incroyable performance de Pedro Pascal (Mando) puisque l’acteur - cadenassé sous son casque – n’a que sa voix comme vecteur d'émotions. Et ne nous lancez pas sur « Baby Yoda » dont nous tairons ici le vrai nom.

Si l’on a souvent l’impression de tenir avec « The Mandalorian » une solide addition à l’univers imaginé par George Lucas, le show s’apparente parfois trop à une succession d’interminables quêtes annexes. Autre bémol : puisque cette aventure télévisuelle a pour principal carburant la nostalgie des fans, celles et ceux qui voudraient ne faire qu’un-e avec la Force devront se soumettre à de longues et laborieuses révisions (« The Clone Wars », « Star Wars Rebels », etc). Que la patience soit avec vous !


Critique : Goupil

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