Sex Education 4

 


Les héros de « Sex Education » débarquent au collège de Cavendish après la révolution sexuelle menée au lycée de Moordale. Ce nouveau collège est aux antipodes de leur ancienne école, puisqu'il est complètement ouvert et woke. Maeve poursuit quant à elle ses études aux États-Unis. 

 

C’était il y a trois ans. Rappelez-vous, « l’école du sexe » faisait le buzz à la télé et sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, les étudiants de Moordale ont bien grandi. Ils ont désormais 18 ans, sont pour la plupart (très) dévergondés et s’apprêtent à assurer leur transition vers les études supérieures. 

 

Pour cette quatrième saison, « Sex Education » ne change pas de statut de série choc et assure une belle continuité avec les précédentes saisons. Comment ? La créatrice de la série, Laurie Nunn, parvient à conserver ce qui faisait jusqu’ici tout le sel de la série, à savoir : la brisure des tabous autour de la sexualité et le maintien d’un juste équilibre entre plaisir et mélancolie. 

 

Cette ultime saison, plus bariolée et extravagante que la précédente, traite pourtant de sujets plus sensibles. Transition de genre, abandon, deuil, maladie, etc. Tout est traité avec le plus grand sérieux et la plus grande sincérité. Le casting excelle dans des rôles connus et bien maitrisés. Ne sous-estimons pas le talent du trio de tête (Asa Butterfield, Ncuti Gatwa et Emma Mackey) qui flirte maintenant avec les grosses productions. Les nouveaux venus rentrent plutôt bien dans le rang et apportent un peu plus de fraîcheur et de diversité à l’ensemble. Les seconds couteaux (Connor Swindells, Kedar Williams-Stirling et Aimee Lou Wood pour ne citer qu’eux) ne sont pas en reste non plus puisque chacun-e bénéficie d’un arc narratif complet.


C’est un adieu sur le ton de la comédie car si les ados de « Sex Ed » sont désormais plus matures, leurs parents ont encore visiblement beaucoup à apprendre d’eux !


Goupil

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